XV Les reliques de Marie-AntoinetteEncore que les péripéties de la lutte entre Cordeliers et Jacobins, entre Girondins et Montagnards, entre Danton et Robespierre, soient connues ; encore que les documents abondent sur la période troublée qui divisa la France en 1791, 1792, 1793, et surtout 1794, – il faut déplorer la disparition d’un grand nombre de papiers qui eussent jeté plus de lumière encore sur cette époque. Je veux parler des documents trouvés chez Robespierre et ses amis. On sait que, le 7 nivôse an III (27 décembre 1794), la Convention nationale avait voté la nomination d’une Commission de vingt et un membres, chargée d’examiner « la conduite et les papiers de Robespierre et de ses complices », morts sur l’échafaud cinq mois auparavant. Un certain Courtois, député de l’Aube ,