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860 Words
Partie 8 Francis buvait un grand verre de bière, compte à moi je commandais un orangina et une bouteille d'eau bien fraîche. Moi : Alors, nouvelles ?  Francis : Bah je suis venu vous voir hin, là je suis entre vos mains. (rires) Moi : Ah, on n'en avait vraiment besoin, ça faisait vraiment longtemps toi aussi ! donc bonne arrivée . Francis : Merci, ( il saisi ma main et dit) , ma soeur toujours soins .. Moi : ( je retire mes lunettes de soleil pour faire la belle et réplique ) , Et comment , toi aussi tu doutes?  ( rire...)  Et Madame ? la famille ? je veux tout savoir .. Francis pris son souffle un instant, il avait l'air préoccupé tout d'un coup.  Il rétorqua d'une voix lourde et triste,  > Je pris mon sang froid et lui dit : Moi : tu sais, tu peux tout dire à ta soeur . ( Même si je craignais de savoir, à vrai dire je n'étais pas douée pour consoler les gens ) Francis : ( d'un air plus sérieux )  Tu sais Sonia, après plusieurs tentatives pour avoir un enfant, l'on n'a appris que ma femme était stérile. Moi : Hummmmmmm !! Francis : Elle m'a dit qu'elle voulait adopter, je n'étais pas d'accord, je me disait qu'on pouvait être heureux sans enfant. Au fil des jours , ça s'est très vite dégradé entre nous, on s’engueulait violemment.  Je lui disais que son obstination risquerait de tuer notre couple. ça été dur pour elle, mais ensemble on essayait de surmonte cette épreuve. Moi : Haaaannnn !! Francis : Mais Sonia je t'avoue que aujourd'hui c'est un poids énorme, il nous faut un enfant, il nous faut cet enfant. Voilà pourquoi je suis venu récupérer mon fils. Moi : Heinnnnnnnnnn !! Francis : Oui Sonia, le fils que Caro m'a donné , je suis venu le reconnaître et le récupérer.  Après tout, je suis son père biologique non? Ne dit on pas que vaut mieux tard que jamais ? Moi : Yiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!  J'avais l'impression d'avoir reçu un coup de massue sur la tête. Je n'en revenais toujours pas. Après quasiment huit ans d'absence, de rejet, d'irresponsabilité ; il ne pouvais pas sortir de tels mots ! Ce n'était pas le fait qu'il veuille se rapprocher de son fils et réparer les erreurs du passé qui me troublait, non, bien au contraire. Je trouve que cela ne pouvait être que bénéfique pour " Ryan " même si ça allait être difficile de lui expliquer tout ça. Mais ce qui heurtait ma sensibilité dans la démarche de Francis , c'est le fait qu'il veuille s'accaparer de l'enfant.  ôter à Caro son droit de mère . Elle qui depuis 9 bonnes années se bat comme un fouet pour offrir le meilleurs à son fils. Cette grossesse qui lui à valu tant de moqueries, de critique mais qu'elle a néanmoins assumée avec courage et bravoure. Je ne pouvais pas m'imaginer un tel acte égoïste de la part de Francis. Quoi d'étonnant ? C'est bien un homme dans tous les mauvais sens du termes. Mais cette fois ci , ça n'allais pas se passer comme ça. J'étais décidée à soutenir mon amie,ma soeur. J'étais prête a remuer ciel et terre s'il le fallait pour empêcher cela a tout prix. Moi : C'est donc pour redonner le sourire à ta soit disant femme que tu veux priver Ryan de la présence de sa mère, c'est ça? Francis : Ryan ? Moi : Ah, j'oubliais , monsieur ne le savait pas. Cet enfant que tu souhaite conquérir aujourd'hui eh bien il s'appel Ryan. Francis : Pathétique, en plus elle n'a aucun goût cette femme. Oser appeler mon enfant Ryan !! Mais ça va pas ou quoi ?  Jean Williams n'aurait il pas été meilleurs !! Je suis là, à présent tout ça va changer. ( j'avais l'impression de rêver, en tapant du poing sur la table) Moi : Ecoute Francis, tu attendras lorsque ta bien aimée aura le cran de te donner un fils tu l'appellera comme tu le sent mais pour l'instant je te demande d'être plus respectueux à l'égard de Caro. ( Il était gêné) Francis : Voyant sista, on ne vas pas s'énerver pour si peu, garde ton calme, je te conseil de boire un coup. J'avais qu'une seule envie, c'est de m'en aller. Je n'aime pas être contrarier, surtout pour ce genre de chose. Il avait tout un coup poussé ma colère à l'extrême. Moi : Ecoute Francis, j'ai des courses à faire pour ce soir et là je commence à être limité dans le temps. Ce que je te propose c'est de me laisser ton contact, comme ça, je t'appel et tu passera à la maison, on terminera cette discussion au calme. (Il me laissa donc son contact )  Francis : Sonia, je compte sur toi pour m'aider. Donc rentre bien et j'espère qu'on se reverra rapidement. Moi : On n'en reparlera...... Je règle l'addition et je me dirige vers la sortie, Francis me raccompagne...
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