Le choix d’une vie pleine de risques

14

Partie 14

Assez difficilement, j'arrivais enfin à la Maison. Pas de temps à perdre, aucun Bonjour, rien, je me jette directement sur mon lit. 

J'avais qu'une seule envie , c'est de dormir, pourquoi pas ne plus me réveiller. Cette soirée m'avait vraiment dégoûté.

Je dormais donc comme un gros bébé, pendant 8 bonnes heures.

Une fois debout, j'avais vraiment du mal à ouvrir les yeux. Mon coussin sur la tête, la couette à moitié au sol, je revenais petit à petit à moi. je décide de me redresser. 

Je me remémore la soirée d'hier. Plusieurs questions se présentaient à moi. Mais qu'est ce qui c'était passé ? pourquoi une telle réaction. Après tout ce monsieur était tout simplement un bel inconnu.

Je regrettais alors mon comportement vis à vis de Caro.. ça se trouve il ne lui a rien dit de spéciale ou avec un petit espoir il a dû lui parler de moi...

Je saisi donc mon téléphone et je décide d'appeler mon amie pour m'excuser.

ça sonne ...

Moi : ( avec une voix encore endormie ) Allo bine, bien dormi.

Caro : Oh j'aurais voulu le faire un peu plus longtemps, mais hélas.. 

Moi : euh , en fait je voulais te présenter mes excuses pour mon comportement déplacé de tout à l'heure.

Caro : Mais non tkt, je me doutais que tu étais ivre.. J'espère juste que tu n'a pas la langue de bois.

Cela m'arrangeais bien qu'elle pense ainsi, de la sorte je n'aurais pas eu besoin de me justifier davantage.Je me contente de lui répondre donc par un petit sourire.

Je n'étais tout de même pas satisfaite, il y avait comme un manque, un vide a combler. Je ne savais pas si je devais lui poser des questions concernant BBS.... j'hésitais longtemps mais bon il faillait que je sache a tout prix donc je me lance.

Moi : Alors et ton amoureux d'hier, le bel homme, classe, ça se passe bien les amourettes?

Caro explose de rire 

Elle : Kiakaiaiaiaaikaiiakiaaiaaiaiaia, qu'est ce tu racontes donc toi? tu es encore ivre ou quoi? 

Moi : Non voyant, allez vas y, tu peux te confier tu sais.

Caro : Sonia, ne me dit pas que tu as oublié que je suis une femme mariée tu me crois capable de tels actes? d'infidélité? je te signal que j'adore toujours mon Mari et je l'espère éternellement.

Moi : Hum, c'est bien.

Caro : Voyons, l'homme dont tu parle est tout simplement celui qui nous a offert la bouteille de champagne à toutes les deux et il est propriétaire d'une grande boite de communication " Y" ( je préfère taire le nom) et nous avions partagé un vol ensemble au retour de nos vacances d’Australie, c'était notre voisin de siège et voilà c'est tout. Il sait que je suis une femme mariée il n'oserait pas...

Ces mots que Caro m'avaient dit apaisaient tellement mon coeur que j'avais l'impression d'assister a un levé de soleil, j'était tous simplement rassuré. 

Je me disais alors que rien n'était perdu, il y avait encore de l'espoir...

Moi : Ah oui, il a été bien gentil dit donc..

Une idée me venait comme par hasard en tête, j'avais vraiment pas envie de le perdre de vue. Il faillais que je face quelque chose, que j'improvise un truc. Quoi, je ne sais pas, mais il faut que je le revoit.

Moi : que diras tu si j'organise un déjeuné et que je les invitent son ami et lui pour les remercier ?

Caro : Hum Sonia, je ne pense pas que ce soit nécessaire ? Oubien ?

Moi : Caro, serais tu entrain de perdre ton sens de la générosité ? Mais il n'ya pas de mal a dire merci à des gens qui ont eu une attention particulière à notre égard.

Caro : Quoi que je puisse pas voir l'importance d'un tel acte, après tout on ne leur a rien demandé et en plus on ne manquait de rien, ça s'est fait et voilà ... enfin.

Moi : Allez Caro, laisse moi faire, je m'occupe de tout préparer tu n'auras rien n'a faire, rien n'a débourser... 

Caro : Hum ça ne te ressemble pas hin, toi l'adepte des restaurants tu serais décidé aujourd'hui à cuisiner pour des inconnus, tu es sur que tout va bien?

Moi : Eh Caro, il t'a bel et bien donné sa carte non? donc ce n'est plus un inconnu, compte à son ami je me suis fais un plaisir de sympathiser avec lui donc ça va.

Caro : le mec Bizarre là? avec son style spéciale ? Mais Sonia c'est pas ton genre même en amité, tu changes là, je ne sait que penser.

Moi : Ne t'inquiète pas rien d'important , tu ne va pas faire tout un plat par ce que je suis de bonne humeur aujourd'hui..

Caro : Ah, ok ok si tu le dit, va pour ça hin..

Moi : Eh , EH avant de raccrocher Caro stp, j'ai un petit truc à te demander. Charge toi de les inviter stp?? 

Caro : Hum, c'est quoi ça, j'ai pas très envie de me taper ce rôle hin, en tant que qui? et si Mon mari l'apprend !!

Moi : Oh tu es trop coincée est ce qu'il est obligé de savoir, en plus il n'est même pas là , c'est en toute amitié en plus c'est chez moi, donc c'est quoi le problème ? 

Caro : C'est bon madame qui veut toujours avoir le dernier mot.. j'exécute.

Moi : Voilà qui est bien dit, tu vois que tu sais être douce quand tu le veut.

Caro : ouais , ouais c'est ça, vas y je te rappel pour te dire ce qu'il en n'ai.

WOuuuuuuuuuuuuuuh, je tournais en rond deux secondes. j'étais tellement stressée par leur réponse. que je ne savais plus quoi faire à la minute. 

Je filais donc prendre mon bain, tout s'est fait en un temps record.

Pendant que je me préparais, je guettais chaque instant mon téléphone, j'attendais impatiemment le coup de fil de Caro.

Je fini donc ma toilette, j'étais assise sur mon lit, pour l'une des première fois, j'osais m’adressais à Dieu. Bon Père, fasse qu'il accepte de venir s'il te plait ,non rectification par ce que cela me plait...

Je me couche, je m'asseois, je me lève, mais qu'est ce qu'elle fait encore murmurais je au Sujet de Caro. Tout ce temps pour avoir une simple réponse !! c'est pas vrai.

Brinnnnng Brinnnnnnng Brinnnnnnnng ... Ouf le téléphone sonne enfin, j'étais hantée par l'envie de décrocher mais je ne sais pas il y avait un autre sentiment à côté de ça qui me terrorisais c'était de la peur mais sans avoir peur, une espèce de boule au ventre, je dirais plutôt une grosse angoisse.

Je décroche enfin. 

Moi : Alors !!

Caro : Hummn enfin je t'avais dit que je n'approuvais pas voilà maintenant ..

Dès quel prononça ces mots, je me suis rappelée de la scène d'hier, je me suis dit, ça y est il a dû entendre mon nom et a refusé directe, ou il a proposé a Caro un plan à deux bien plus intéressant. J'avais presqu'envie de pleurer.. 

Moi : Quoi Caro parle vite !

Caro : Mais ils ont accepté, ils viendront sans faute à 1H.. je leur ai donné rdv à la pharmacie non loin de chez toi et de là ils me suivront..

Moi : Oh merveilleuuuuuux Caro tu es une princesse

Caro : Hum Sonia à ce point ? tu m'étonne hin sérieux ça ne te ressemble pas tout ceci ça cache quoi.

Moi : Oh donc je n'ai plus le droit de te faire des compliments? ah tu aimes trop ça, laisse il n'ya rien tu va chercher quoi encore.

Caro : ok , ok donc a tout à l'heure..

Je me pressa de descendre j'était d'une joie qui ma rarement animé ces derniers temps.

Moi : Joséphine la stars , alors c'est le week end là tu es en forme.

José était choqué, elle me reconnaissait à peine, ses yeux étaient grandement ouvert comme pour manifester son étonnement à peine elle a pu répondre.

Je lui fit donc une petite tapote à l'épaule pour lui montrer qu'elle ne rêvait pas c'était bien sa patronne.

José : Eh , oui tantine, eh pardon Oui madame, oui , oui

Moi : Non c'est pas grave; aujourd'hui tu peux m'appeler tantine ça va je tolère.

José : Yeh oui Madame.

Moi : Mais toi tu sors jamais les week end quoi? tu peux pas aller t'amuser un peu pour ce soir, c'est samedi, faut profiter.

José : Madame tu sais, quand on n'a pas l'argent on peu pas se permettre ce genre de chose.

Moi : Hum attend ( je fouille dans mon sac, je sors mon porte monnaie et j'y retire 10 milles, je les lui rend)

José : Je paye quoi Madame tu n'as pas laissé de commission. 

Moi : José, c'est pour toi, ah va t'amuser avec. mais avant j'aurais juste besoin de ton aide, je reçois des amis à manger ce midi. On va faire un petit barbecue simple, histoire de profiter au bord de la piscine.

José : yeeeh madame, merci, merci Oh, c'est Dieu seulement qui va vous bénir pour ça. eh je n'en reviens toujours pas.

Moi : N'en fait pas trop José c'est rien. 

je me dirige vers le garage. je décide d'aller faire des courses pour tout à l'heure. Le jardin est silencieux, il y a quelque chose d'inhabituelle. 

Je marche, et toujours rien. 

Moi : Bonjour Ousmane, il y a quelque chose de bizarre ici, pourquoi c'est calme comme ça?

Ousmane : Bonjour Madame, le vétérinaire est venu les chercher ce matin, tu dormais donc il a dit de ne pas te réveiller. il vient les déposer demain. 

Moi : Ok, la range rover est propre ?

Lui : OUi , madame.

Moi : ok ouvre le grand portail je sors, je vais à cash center prendre deux trois trucs.

Je monte dans ma voiture et avant de sortir totalement je baisse les vitre de ma voiture et donne Un billet de 10 milles à Ousmane.

Lui : Oui Madame, Commission ?

Moi : C'est pour toi, j'ai donné aussi à José, je ne veux pas faire de combine.

Lui : Wouaaaye merci Madame, Dieu vous " Bénussi" 

Moi : Hum, Ousmane pardon, amina...

Je jouais avec mon volant en route je me sentais tellement épanouie .. en quelque minute je suis a cash center. je rempli mon chariot de deux, trois courses pour cet aprem, un homme du magasin se charge de les pousser jusqu'à ma voiture. Il charge le coffre et direction la maison. Il ne faillait pas perdre de temps.

Une fois arrivée à la maison, Ousmane décharge mon coffre, José récupère les courses et se met à l'oeuvre. Il faillait nettoyer tous les poissons, la viande, les saucisses car j'avais décidé de faire un barbecue. 

J'appelle un cuisinier traiteur pour venir donner un coup de main a José.

Je met au frais pour être pimpante a leur arrivée. 

1h , toujours personne, je commence à m'impatienter 

Je m'auto parle. Sonia, respire, attend il doivent être dans les embouteillages, ils viendront d'ici là. 

je me disait mais pourquoi caro ne m'appel toujours pas c'est elle qui était censé tout prendre en main de ce côté là? 

Que dois je faire ? je l'appel ? ou pas ? Mais elle va soupçonner quelque chose .. Bon je me calme.

On sonne à l'interphone, je me refait une petite beauté rapidement. José viens me voir, Madame c'est Tantine Caroline ? Elle est accompagné, on ouvre?

Moi : Eh José toi aussi, chez moi c'est chez Caro, chez Caro c'est chez moi ouvre vite faut pas qu'elle prenne chaud. 

Je sors du salon, je vois Caro qui entre, mais elle est accompagnée d'une seule personne. 

Mais ou était le deuxième Homme ?? ......