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828 Words
Chapitre 3 Suite à cela , je rencontre Marc, directeur de la société dans laquelle je travaille aujourd'hui. Il tombe immédiatement sous mon charme, me donne sa carte de visite. Après deux, trois, rdv en tête à tête, je lui soumet mon envie de travailler. Il me propose de commencer en tant que sa secrétaire personnelle. Proposition que j'accepte sans hésitation. Mais , au bout d'un moment, les employés remarquent une trop grande proximité entre lui et moi, ce qui n'est pas bon pour l'image de l'entreprise qui tient à conserver son sens du professionnalisme et des responsabilités.  Il a donc été obligé de me changer de département. Il m'a proposé de nombreux postes qui ne correspondaient pas à ma beauté, mon talent et n'étaient pas à la hauteur des services que je lui rendais.  Pour moi, tous ceci sonnaient comme "sous-employée" je m'y voyais très mal. Néanmoins, avec un Bac +2, pas grandes opportunités s'ouvraient à moi.  Après mes nombreux caprices, Marc me propose finalement le poste de responsable marketing mais a condition que je fasse des cours du soir pour parfaire mes connaissances et aussi, que je travaille avec une assistante qui pourra combler mes lacunes et m'aider dans les tâches purement techniques. N'ayant pas de grandes notions dans ce domaine, j'ai sauté sur l'occasion. Anne, jeune diplômée de l'Université de Cocody , résidente à Marcory. Elle m'était d'une très grande utilité, avec un salaire de 300 000 CFA que je lui donnais chaque mois ce qui pour moi était assez suffisant, ayant un rapport très délicat avec l'argent. Je considérais que c'était une aubaine pour elle. Anne se tapait donc quasi tout le boulot pendant un certain moment, tandis que moi, les voyages, les galas, les dîners, les représentationspubliques, les promotions ect... Ma vie, je l'ai tellement rêvé dans ma misérable chambre de Koum'city ( Koumassi) que rien ni personne ne pouvait m'empêcher d'en profiter comme je l'entendais. Mon bureau était au deuxième étages d'une grande tours située aux Plateaux, le centre des affaires. Avec une très belle vue sur l'extérieure. En attendant l'arrivée de mon assistante, assise sur mon siège de bureau, je tournais tranquillement les pages de mon Magazine Miss Ébène qu ' Ami avait pris le soin de poser soigneusement sous mes ordres ce matin ainsi que quelques autres catalogues de mode. Tout à coup, j'aperçois devant moi une 'Weston' marron bois, un costume noir et une cravate proprement nouée. Des lèvres roses, tout le temps humidifiées par un tour de langue qui donne des envies de French kiss chaque fois qu'on pose le regard dessus. Les yeux bleus, les cheveux bouclés, une peau lisse et métisse qui recouvre un corps admirablement sculpté long d' 1m80.  C'était Christian, un jeune cadre, collègue, premier d'une grande famille Bourgeoise du pays très connu pour son patrimoine immobilier. Un vrai casse pied, narcissique, imbu de sa personne qui croit qu'avec son charme et son portefeuille bien garnis il peut s'offrir toutes les femmes du pays.  Je le regarde en long et en large sans dire un mot, il en fait de même lorsque soudainement il se décide enfin à parler. Lui : Salut sublime beauté ! ( avec un sourire vicieux) Moi : Que me veux tu très cher ? Tout en s'avançant vers moi il réplique d'un ton ferme > ; en montrant du doigt ma poitrine. Avec un sourire jaune, je répond : > Il me regarde, il sourit, il ne dit rien, il s'avance, se penche vers moi et tente de me voler un b****r lorsque s'ouvre brusquement la porte.... La voix : Bonjour Madame, désolée du retard, c'était pas facile d'avoir un wôro-wôro ce matin, en plus les embouteillages , Madame je vous ... Moi : Assez, tu parles trop, installe toi et on commence.  C'était Anne... Christian laisse échapper un clin d'oeil et s'éclipse discrètement... 1h, 2h, 3h, à traiter une pile de dossier avec Anne, mon esprit se perd.  Je commence à être lassée lorsque tout d'un coup la sonnerie de mon téléphone me ramène à moi.  C'était un sms, je m'empresse de le lire ; il disait : >  Je secoue légèrement la tête et émet un soupir de satisfaction. C'était Marc, mon patron. Nos rapports son assez complexes, il n'y a rien de bien sérieux entre nous, juste des petits moments volés de plaisirs de temps à autre, assez bénéfiques pour moi car ils me permettent de conserver mon poste malgré mon incompétence mais aussi de ravitailler mon compte en banque avant la fin du mois,sans compter mon généreux salaire... Et pour lui, rompre avec son quotidien fade et bénéficier des services d'une jeunesse pulpeuse et dynamique, de quoi se ressourcer par moment...
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