IXIl ne faudrait pas croire cependant que Rarahu fût sans érudition ; elle savait lire dans sa bible tahitienne, et écrire, avec une grosse écriture très ferme, les mots doux de la langue maorie ; elle était même très forte sur l’orthographe conventionnelle fixée par les frères Picpus, – lesquels ont fait, en caractères latins, un vocabulaire des mots polynésiens.
Beaucoup de petites filles dans nos campagnes d’Europe sont moins cultivées assurément que cette enfant sauvage. – Mais il avait fallu que cette instruction, prise à l’école des missionnaires de Papeete, lui eût peu coûté à acquérir, car elle était fort paresseuse.