Le point de non-retour

916 Words
Le lendemain de leur soirée marquée par la tension non résolue, Alexandre et Éléa semblaient sereins, comme si rien ne s’était passé. Leur attention était tournée vers un objectif crucial : la signature d’un contrat qui représenterait une avancée majeure pour leur entreprise. Ils passèrent la matinée à finaliser les derniers détails, concentrés, professionnels, laissant de côté leurs pensées de la veille. La réunion était longue et exigeante, mais grâce à leur collaboration parfaite, ils parvinrent à convaincre leurs partenaires. Le contrat fut signé, et une vague de soulagement les envahit. Éléa et Alexandre échangèrent un sourire complice, remplis de fierté après tant d’efforts. Pour célébrer ce succès, ils décidèrent de se détendre et de profiter de leur soirée, loin des préoccupations professionnelles. Ce soir-là, ils optèrent pour une tenue décontractée. Éléa arriva au restaurant vêtue d'une robe simple mais élégante, qui laissait entrevoir un côté d’elle qu’Alexandre n’avait jamais vu. Il fut déconcerté par sa beauté naturelle, par la légèreté qu’elle dégageait. Quant à Alexandre, habillé d’un jean sombre et d’une chemise légère, il semblait plus accessible, plus détendu. Éléa ne put s’empêcher de remarquer à quel point il était attirant sans son costume habituel. Au restaurant, l’ambiance était légère. Ils parlaient de tout et de rien, riant, s’échappant des pressions du travail. Mais quelque chose planait dans l’air, une tension invisible qui ne cessait de croître. Éléa ne pouvait s’empêcher de se remémorer la veille. Chaque fois qu’elle posait les yeux sur Alexandre, elle imaginait ce que cela ferait d’être dans ses bras, de sentir son corps contre le sien. Son désir pour lui grandissait, et elle savait qu’il ressentait la même chose. Après le dîner, ils décidèrent de poursuivre la soirée dans un bar non loin de l’hôtel. L’atmosphère était plus intime, et les lumières tamisées ajoutaient une certaine chaleur à l’ambiance. Assis l’un à côté de l’autre, Alexandre et Éléa parlaient, mais leurs pensées étaient ailleurs. Chaque regard, chaque sourire était chargé de désir. Éléa n’avait qu’une seule envie : franchir cette limite. Elle imaginait ce qu’il serait de céder enfin à ce qu’elle ressentait pour lui. Alexandre, de son côté, ne pouvait s’empêcher de la fixer. Son regard ne quittait pas ses lèvres, et il n’avait qu’une envie : l’embrasser, la sentir tout contre lui. La soirée avançait, et il devint évident qu’ils ne pouvaient plus ignorer cette tension entre eux. Lorsqu’ils décidèrent de rentrer à l’hôtel, le silence dans l’ascenseur fut lourd de non-dits. À chaque étage, des gens entraient, les forçant à se rapprocher de plus en plus. Au 6e étage, Éléa se retrouva collée à Alexandre, sentant son cœur battre à tout rompre. Le parfum d’Alexandre l’enivrait, et elle sentait son souffle chaud contre sa peau. La proximité était presque insupportable, et l’envie grandissait avec chaque seconde. Au 10e étage, l’ascenseur se remplit encore davantage. Alexandre, voyant que les gens se rapprochaient trop d'Éléa, se plaça devant elle, la pressant légèrement contre le mur. Face à face, leurs regards se croisèrent, remplis de désir. Leurs respirations se firent plus courtes, plus rapides. Éléa pouvait sentir chaque battement de son cœur résonner dans sa poitrine, et Alexandre luttait contre l’envie de l’embrasser sur-le-champ. Enfin, l’ascenseur atteignit leur étage, et ils sortirent, soulagés mais toujours en proie à cette tension insoutenable. Ils marchèrent en silence jusqu’à leurs chambres, situées l’une en face de l’autre. Lorsque Éléa se tourna pour lui dire bonne nuit, Alexandre s'approcha d'elle. Il la prit par les hanches et la souleva légèrement, l’embrassant avec une passion qu’il ne pouvait plus contenir. Éléa répondit immédiatement à ce b****r, enroulant ses jambes autour de sa taille, se laissant complètement aller à ses émotions. Ils savaient que cette fois, ils n’allaient pas s’arrêter. Alexandre ouvrit la porte de sa chambre sans la quitter des yeux, refermant soigneusement derrière eux. Il la déposa doucement sur le canapé, leurs lèvres toujours scellées dans un b****r intense. Éléa pouvait sentir l’urgence de chaque geste, chaque caresse. Ses mains glissaient sur sa peau, réveillant en elle des sensations qu’elle n’avait jamais ressenties aussi intensément. Alexandre s'arrêta un instant, le souffle court, ses gestes ralentis par l'urgence du désir qui les submergeait tous deux. Les mains légèrement tremblantes, il se prépara avec précaution, ses yeux brûlant de désir ne quittant pas son regard. Chaque seconde qui passait faisait monter la tension, leurs corps réclamant enfin de franchir la limite qu’ils avaient si longtemps retenue. Les vêtements tombèrent lentement, chaque geste empli de désir et de tendresse à la fois. Alexandre prenait soin de savourer chaque instant, chaque caresse, chaque b****r. Éléa, allongée sous lui, sentait la chaleur de son corps contre le sien, le désir grandissant à chaque seconde. Lorsqu’il la caressa avec une douceur infinie, elle ne put réprimer un frisson de plaisir. Ce soir-là, ils franchirent toutes les limites. Leur passion éclata avec une intensité qu’ils ne pouvaient plus contenir. Chaque b****r, chaque mouvement était empreint de désir et d’une envie inassouvie. Ils se laissèrent emporter par cette nuit, se redécouvrant à chaque instant. Rien ni personne ne pouvait les arrêter cette fois. Après des heures à explorer ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre, Alexandre et Éléa se retrouvèrent allongés, encore essoufflés, les corps épuisés mais satisfaits. Ils s’étaient laissés emporter par le désir, franchissant enfin la ligne qu’ils avaient longuement évitée. Mais au fond d’eux, ils savaient que tout avait changé. Ils avaient franchi une limite qu'ils ne pourraient jamais oublier.
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