bc

Passion Pourpre

book_age18+
0
FOLLOW
1K
READ
dark
lighthearted
serious
city
childhood crush
rejected
secrets
love at the first sight
like
intro-logo
Blurb

Leur histoire a commencé comme un conte de fées, et Ashley aurait souhaité qu'elle dure toujours, hélas, la vérité sortit de l'ombre et lui brisa le cœur. Cependant, tout ne se termina pas comme il le devait. L'amour survit, mais exigea son prix.

Dès leur première rencontre, Ashley a su qu'il était l'amour de sa vie et, n'a pas hésité à s'investir toute entière dans leur relation. Mais tout au fond d'elle-même, elle sentait que ce n'était pas aussi simple que cela, que Rex ne l'avait pas approchée par hasard. Lorsqu'elle a finalement découvert la vérité, la folie s'est emparée d'elle, mais elle est restée, encore et toujours par amour, et pour leur faire du mal.

chap-preview
Free preview
Épisode1
La jeune femme, âgée d'une trentaine d'années, était d'une beauté envoûtante, avec de longs cheveux blonds d'un blanc argenté, un visage à l'ovale pur et des yeux vert émeraude, le tout égayant un corps longiligne d'une merveilleuse délicatesse. Elle marcha avec une gracieuse légèreté sur un sentier bordant une vaste plage peu fréquentée. Son short en jean noir et son T-shirt blanc à manches rondes plutôt modeste épousaient pourtant parfaitement ses courbes, les dévoilant avec une pudeur qui aurait pourtant suscité le désir de n'importe quel homme normal. D'ailleurs, la jeune femme ne cessa d'attirer le regard et la curiosité de tous les passants qu'elle croise. Mais bien que indifférente, ou du moins semblant l'être, à tous ces regards, admirations et convoitises de toutes sortes, elle n'était ni dédaigneuse ni triomphante. - C'est donc elle ? demanda une voix froide et métallique en suivant des yeux la jeune femme à la blondeur lunaire. - Oui, monsieur, c'est elle. J'en suis certain. Affirma le chauffeur d'un ton poli et solennel. Un chauffeur qui était aussi garde du corps et assistant. - Très bien, Fred. L'homme rit, moqueur et cruel. - Une belle femme, capable de voler sans remords ce qui ne lui appartient pas, feignant d'apprécier sans arrogance ni coquetterie les regards admiratifs des autres. Quelle plaisanterie ! Pendant quelques minutes encore, l'homme au visage fin et impitoyable suivit de son regard d'acier la femme qui était à l'origine du malheur de la personne qui comptait le plus pour lui, puis insidieusement, implacablement, la vision qu'il ne cherchait pas à oublier mais seulement à adoucir dans son esprit, revint plus intense, plus brûlante et douloureuse que jamais. Sa Victoria, sa chère Victoria, si belle, encore plus belle qu'avant, plus forte, et qui ne détestait rien tant que trahir une quelconque faiblesse, exigeant la même chose des autres. Ambitieuse depuis l’enfance, elle n’a jamais considéré le monde que comme une arène de combat où seule la victoire était acceptable. Et ce fut cette même femme que le jeune homme trouva sur le seuil de sa suite, au dernier étage d'un de ses immeubles, assise sur une marche, totalement brisée. Il eut peine à le croire quand en la soulevant dans ses bras, il remarqua qu’elle s'était enivrée jusqu'à perdre connaissance. Il était sûr que c’était la première fois de sa vie, et son visage était maculé de larmes. Elle se réveilla alors qu’il montait l’escalier menant aux chambres, et elle pleura à nouveau, si fort qu'il pensait qu'elle ne s'arrêterait jamais, sa bouteille déjà presque vide qu’elle avait réussi à tenir fermement dans sa main malgré son état. Il l’installa dans sa chambre habituelle, que d’habitude, elle n’occupait pas seule, elle continua à répéter des phrases larmoyantes, extraordinairement cohérentes compte tenu de son état, et désolées. - Il est parti. - Qui ? demanda-t-il, bien qu’il eût déjà deviné la réponse et la raison, mais il posa quand même la question. D'ailleurs, son amie ne daigna même pas lui donner réponse, continuant à marmonner son ressentiment. - Je n’ai jamais souhaité que cela se passe ainsi. À aucun moment, je ne l’ai demandé de partir, mais je devais aussi faire ce que j'ai fait. Je sais que ce n'est pas tout à fait juste, mais pour moi, c'était le seul choix possible, même si…j’étais parfaitement consciente de l’inutilité de mes actes. Pourquoi, mais pourquoi ne pouvait-il pas comprendre cela ? Pourquoi ne le comprend-il plus ? Elle sanglota, la gorge déchirée. - Avant, il en était capable. Il l'avait promis. Ou du moins, ne disait-il rien !" Elle avala une nouvelle gorgée du liquide ambré. - Rien de ce que je ressens pour lui n’a changé…et pourtant, ce n'était pas assez. Je n'étais pas assez pour lui. Elle s'accrocha à son ami, pleurant et se lamentant comme la personne la plus malheureuse du monde. - J'ai mal. Ça fait tellement mal. Mais tu le sais, n'est-ce pas ? Tu comprends. Je déteste tellement souffrir, ce n'est que de la faiblesse. Que dois-je faire pour l'arrêter ? Dis-moi... mon chéri. Il secoua la tête pour chasser cette scène d'horreur qu'il n'oubliera jamais, se détourna enfin de la femme, remonta la vitre de la voiture et ordonna. - J'ai vu ce que j'ai voulu voir, maintenant allons-y. Ashley, qui marchait innocemment sur le chemin qui menait directement à son stand de glaces préféré, n'avait aucune idée de ce qui se passait. Mais à un moment donné, elle sentit quelque chose lui picoter la peau, une sensation troublante mais intense qui la fit atrocement frissonner. Elle se retourna instinctivement et regarda autour d'elle pour voir la source de ce malaise grandissant. Mais la seule chose qu'elle vit fut un énorme et luxueux SUV qui démarra et disparut rapidement de son champ de vision. - Je suis devenue folle ou quoi ? Maman a raison, je regarde trop de films d'horreur. marmonna-t-elle en haussant les épaules avant de reprendre sa marche, mais d'un pas plus hâtif et plus circonspect. - Bonjour William, un cornet de... - ... glace malaga et beurre salé, oui je sais ma chérie, compléta le propriétaire du stand en riant tout en s'occupant de la commande. - Tu sais déjà tout, William. William, de son vrai nom Milano Estéban, était un homme grand et chauve d'origine italienne. Jeune homme, il décida de partir vers les chaudes contrées des Caraïbes pour tenter sa chance dans le commerce des glaces, nées des recettes familiales de sa mère, et changea de nom pour que seul son mérite soit reconnu de tous. Cela dû être difficile de quitter sa faille et sa terre natale, mais en son cœur, il devait partir, voir le monde et vivre ses rêves. Et il a réussi. Son stand, bien que d'apparence modeste, était un lieu incontournable pour les visiteurs, qu'ils soient locaux ou touristes. Ashley ne manquait jamais une occasion de goûter ces merveilleuses glaces aux saveurs uniques et inoubliables. Heureusement, elle était dotée par la nature de la qualité rare et convoitée de pouvoir manger tout ce qu'elle voulait sans jamais prendre un gramme. William fut l'un des premiers amis qu'elle se fit à son arrivée dans les Caraïbes, lorsqu'elle accepta de postuler pour le poste d'assistant d'un des directeurs du somptueux hôtel Jefferson. Une des gigantesques chaînes hôtelières appartenant à la prestigieuse famille Jefferson, et une famille contre laquelle Bryan avait une dent, pour une raison qu'il ne lui avait pas encore révélée, mais dont elle devinait aisément qu'elle n'était pas professionnelle. Bryan qui n'avait toujours pas réussi à régler ses problèmes de ménagerie. Pour le peu qu'il se forçait à révéler sur son mariage apparemment houleux, il parlait d'une dispute avec sa chère et très ambitieuse épouse sur leurs modes de vie très différents qui avait inévitablement conduit à une séparation temporaire, voire définitive, du couple. Ashley n'avait jamais rencontré la femme de Bryan, mais malgré sa colère et sa tristesse, il parlait d'elle avec une tendresse inébranlable qui l'assurait de l'amour qu'il avait et aurait toujours pour elle, quelle que soit l'issue de leur histoire. - Voici, mon trésor, votre coupe de glace, plaisanta l'Italien jovial en déposant la grande coupe remplie de délicieuses boules devant sa fidèle cliente avec un clin d'œil complice. - Merci, William. Et la belle cliente s'installa confortablement devant son festin, avant de plonger sa cuillère dans ce mélange de douceur. Mais alors qu'elle dégustait les boules colorées, Ashley se rappela étrangement cette sensation troublante et légèrement effrayante qu'elle avait ressentie quelques minutes plus tôt, alors qu'elle longeait le bord de la page en direction du stand de son ami. Ce sentiment d'être observée, évaluée et condamnée. Elle avait beau essayer de se convaincre qu'il ne s'agissait que de son imagination débordante, elle n'arrivait pas à se débarrasser de l'horrible sentiment que quelque chose était sur le point de se produire. Quelque chose qui allait changer sa vie et lui briser le cœur. Je recommence, j'ai toujours cette fâcheuse habitude d'exagérer tout ce qui m'arrive, même les choses les plus insignifiantes. Il faut vraiment que je me maîtrise. Ashley s'étira voluptueusement, regardant la mer calme, assise sur l'un des nombreux bancs installés le long de la plage de Treasure Cay. Elle s'étira légèrement, reprenant des forces après une journée de travail intense. Elle portait un chemisier bleu électrique, un short blanc et des sandales à talons hauts en daim noir. Ses cheveux étaient attachés en un chignon sophistiqué au sommet de la tête, mettant en valeur la pureté de ses traits. Elle avait décidé au dernier moment de ne pas enlever ses chaussures, pour ne pas perdre de temps à se débarrasser des grains de sable qui couvriraient inévitablement ses semelles. - Magnifique... Plus que le mot, ce fut la voix profonde et légèrement rauque qui prononça ce simple mot qui fit battre le cœur de la jeune femme. D'une certaine manière, elle n'avait pas besoin de voir pour deviner le genre d’homme qui s'agissait. Et lorsqu'elle leva les yeux, elle ne fut pas surprise de constater qu'elle avait raison. Mais cela n’en atténua pas pour autant le choc. Non, ce fut même tout le contraire. - Il est dangereux. Très dangereux. pensa-t-elle immédiatement, sans même comprendre d'où lui venait cette sorte de prémonition, cette certitude inexplicable. Mais elle savait. Ce qui, finalement, ne l'avait pas empêchée de vouloir le connaître.

editor-pick
Dreame-Editor's pick

bc

Bataille féroce - La préparation

read
1.1K
bc

Un bébé pour Mia

read
41.2K
bc

L’épouse d’un mafieux

read
4.7K
bc

Ma femme divorcée est milliardaire

read
17.0K
bc

Mon garde du corps ( Un peu trop sexy)

read
17.1K
bc

J'ai Accidentellement Dormi Avec Le Milliardaire Impitoyable

read
2.2K
bc

Le contrat

read
38.9K

Scan code to download app

download_iosApp Store
google icon
Google Play
Facebook