– Vous travaillez trop. Vous devriez vous reposer … À nos âges, il faut laisser le travail aux jeunes gens. – Le travail, ah ! oui, le travail, bégaya-t-il enfin. Toujours beaucoup de travail … Il se remettait, il redressait sa taille voûtée, passant la main, d ’un geste qui lui était familier, sur ses cheveux blancs, dont les rares boucles flottaient derrière ses oreilles. – À quoi travaillez-vous donc si tard ? demanda M me Du Joncquoy. Je vous croyais à la réception du ministre des Finances. Mais la comtesse intervint. – Mon père avait à étudier un projet de loi. – Oui, un projet de loi, dit-il, un projet de loi, précisément … Je m ’étais enfermé … C ’est au sujet des fabriques, je voudrais qu ’on observât le repos dominical. Il est vraiment honteux que le gouvernement ne veuille