XI L’ami inconnuTu comprends, mon ami, combien je dus être satisfait de ce dénouement inattendu. Il me paraissait d’abord un bel acte de justice, et puis… Eh ! mon Dieu, je ne sais en vérité, pauvre philosophe que je suis, si je ne m’en réjouis pas plus pour m’avoir rendu si heureusement une femme qui devenait pour moi tout un bonheur, tout un avenir, l’avenir, bien entendu, que m’avaient fait entrevoir Franco, son livre et ses histoires. J’étais donc heureux… avec quelque souci pourtant, le souci peut-être, après tout, de l’amour-propre froissé, car au milieu de tout cela ma sagacité avait été diantrement mise en défaut. Cet homme que le hasard avait jeté à Lining sur notre passage, au moment où nous avions si grand besoin de lui, et qui avait si bien conduit une difficile affaire, quel