Octobre 2020
_Oria, ma chérie. Tu veux bien venir.
Je cours dans les escaliers, pour rejoindre maman.
_ Oui maman ? Dis-je.
_ C'est l'heure de ton entraînement. Tu es prête.
_ Oui, je m'entraîne combien de temps ?
_ 2 heures et tu dois utiliser au moins le trois-quarts de tes pouvoirs.
_ Ok, à tout à l'heure.
Maman, sort de la salle d'entraînement et l'appareil commence. Il projette des boules de feu que je dois éviter. J'y arrive aisément, puis la terre se met tremblé. J'utilise le pouvoir de lévitation pour continuer à avancer. Quand des créatures sont dans mon champ de vision, je regarde à quoi j'ai affaire pour utiliser leurs points faibles. Je commence à les exterminer. Soudain, j'entends le système d'alarme qui sonne dans toute la maison. L'entraînement ce stop, je cours dans le grenier et prends le plus gros des affaires. Je sors la grosse malle et y fourre tout ce qui est fioles, potions, grimoires. Puis dans ma chambre et y ajoute le plus gros de mes affaires. Je jette un sort pour rétrécir la malle. Celle-ci devient aussi petite qu'un dé à coudre. Je le fourre dans ma poche. Comme à l'entraînement, je fuis vers la forêt. Une fois là-bas, je me cache dans la cachette que maman et moi avons créée. J'allume les caméras et vois ce qui se passe à la maison maman et au sol. Ils l'ont neutralisé avec des cristaux. Je sens la colère montée en moi, mais je ne peux rien faire. Car, c'est à causer de moi qui suis là. Je n'entends pas ce qu'il lui dit. Mais je les vois fouiller dans toute la maison, quand les hommes reviennent auprès de celui qui est près de maman, celui-ci s'énerve. Il crée une boule de feu et tue maman sous mes yeux. Je ne vais pas les laisser sens tirés comme ça. Avec la télécommande à distance. Je verrouille toutes les portes de la maison. Puis je jette un sort pour qu'ils ne puissent pas sortir. Je cours vers la maison et créer la plus grosse boule de feu que je jette sur la maison. Le feu commence à s'étendre dans toutes les pièces. À travers les carreaux, je vois les sorciers essayer de sortir. Je les vois qui suffoquent puis tomber au sol. La maison brûle du sol au grenier. J'entends les pompiers arrivés. Mais n'y prête pas attention. Maman est morte par ma faute.
_ Petite, comment tu t'appelles ?
Une femme vient vers moi pour me parler, je ne quitte pas ma maison des yeux.
_ Oria... Je m'appelle Oria. Dis-je.
_ Oria. C'est un très beau prénom ça. Quel âge as-tu Oria ?
_ J'ai huit ans.
_ Est-ce que tu sais si tu as de la famille, que nous pourrions contacter ? Ton papa, une tante ou un oncle, ou des grands-parents ?
_ Maman m'a dit que si jamais elle venait à disparaître, je devais appeler oncle Joseph. C'est lui qui doit prendre soin de moi maintenant.
_ Oncle Joseph ? D'accord. Tu sais où on peut le trouver ? Demande la dame.
Je cherche dans ma poche un bout de papier. Dessus, il y est indiqué l'adresse et le numéro de téléphone de mon oncle. Je lui tends et la regarde de plus près. C'est une humaine tout ce qu'il y a de plus banale. Elle doit avoir la trentaine, a les yeux marron, de longs cheveux Bruns, elle ne doit pas mesurer plus de 1 m 65, plutôt Jolie. Elle me dit de ne pas bouger puis s'éloigne pour téléphoner. Sûrement à Joseph...
Une semaine après l'incendie la voiture se gare en face d'une belle demeure. La maison est plutôt jolie. La dame sort en première. Moi, je reste dans la voiture pour le moment. Un homme d'une Trentaine d'années, environ 1m80 Brun aux yeux Bleus. Il est bel homme. Il s'avance vers la dame et lui serre la main. Elle lui parle et il tourne son regard vers moi, je le vois froncer les sourcils quand ses yeux rencontrent les miens. La dame s'avance vers la voiture et m'ouvre la portière.
_ Viens Oria. Ton Oncle va bien s'occuper de toi.
Elle me dit ça et me serre dans ses bras. Elle me tend une petite carte.
_ Si jamais tu as un souci, ou si tu as besoin de quoi que ce soit. N'hésite pas à m'appeler.
Je lui fais signe de la tête pour lui dire que je suis d'accord, mais je sais que je ne le ferais jamais, elle n'est qu'une humaine après tout. Mon oncle signe plusieurs papiers que lui tend la dame, puis repart. Je regarde la voiture s'éloigner, quand elle n'est plus en vue, je me tourne vers mon oncle. Il est droit et aux bras croisés. Il me regarde de haut en bas.
_ Viens, rentrons. Me dit-il.
On entre dans la maison, l'intérieur est tout aussi ravissant que l'extérieur. Il me regarde toujours et je commence à être intimidé. Il dégage une grande puissance. Il doit être un sorcier de niveaux 30.
_ Tu dégages une grande puissance toi aussi pour une si petite fille. Me dit-il.
J'ouvre grand les yeux. Étonné qu'il sache à quoi je pense. Je ne sais pas quoi dire. Maman m'a dit de ne jamais dire à personne que je possède mes pouvoirs. Elle ne me les a pas bridés quand j'étais petite.
_ Je vois... Alors Oria, pour répondre à tes questions, je sais lire dans les pensées. Ta mère n'aurait jamais dû te laisser avec tes pouvoirs. Si on les retire au bébé, c'est pour qu'ils aient une enfance normale et aussi pour éviter qu'il n'attire l'attention sur nous. Alors, on va faire en sorte de ne pas l'ébruiter et garder ça pour nous. Tu es d'accord ? Me dit-il toujours les bras croisés
_ Oui, oncle Joseph. Est-ce que je dois continuer à m'entraîner ?
_ T'entraîner ? Combien d'entraînement fais-tu ?
_ Maman m'entraînait deux heures par jour, grâce à une salle qu'elle avait créée spécialement pour moi. Je suis une sorcière de niveaux 16...
_ QUOI ! C'est impossible ! Me coupa-t-il.
Je le regarde droit dans les yeux. Habituellement, je ne le fais jamais à cause de mes yeux. Car personne n'arrive à soutenir mon regard. Mais lui si apparemment.
_ OK... Niveau 16, tu dis ? Bon, eu... On va continuer comme tu fessais avec Sophia. Viens, je vais te montrer ta chambre. Je comprends mieux pourquoi ta mère avait coupé les ponts avec moi…