Antonia. – Que disait-il donc ? Nanna. – Il disait qu’il n’y avait pas de chose plus odieuse à la nature que de perdre le temps, parce qu’elle nous l’a donné pour qu’on le dépense pour sa satisfaction, et qu’elle se réjouit de voir ses créatures croître et multiplier. Par-dessus tout, rien ne lui plaît comme de découvrir une femme qui, arrivée à la vieillesse, peut dire : « Monde, adieu ! » Entre toutes les autres, la nature aime comme ses plus précieux bijoux les Nonnettes, qui confectionnent des sucreries au dieu Cupidon ; et voilà pourquoi les plaisirs dont elle les gratifie sont mille fois plus doux que ceux qu’elle donne aux mondaines ; il affirmait à voix haute que les enfants qui naissent d’un Religieux et d’une Sœur sont les fils du Dissitte et du Verbum caro. Puis, mis sur le ch