Chapter 10

2650 Words

Antonia. – Que disait-il donc ? Nanna. – Il disait qu’il n’y avait pas de chose plus odieuse à la nature que de perdre le temps, parce qu’elle nous l’a donné pour qu’on le dépense pour sa satisfaction, et qu’elle se réjouit de voir ses créatures croître et multiplier. Par-dessus tout, rien ne lui plaît comme de découvrir une femme qui, arrivée à la vieillesse, peut dire : « Monde, adieu ! » Entre toutes les autres, la nature aime comme ses plus précieux bijoux les Nonnettes, qui confectionnent des sucreries au dieu Cupidon ; et voilà pourquoi les plaisirs dont elle les gratifie sont mille fois plus doux que ceux qu’elle donne aux mondaines ; il affirmait à voix haute que les enfants qui naissent d’un Religieux et d’une Sœur sont les fils du Dissitte et du Verbum caro. Puis, mis sur le ch

Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD