Nanna. – J’en connaissais un qui avait coutume de dire, sachant quelle femme j’étais : « Je veux la besogner sans la payer. » Il vint me voir et avec les plus gentilles amourettes que tu aies jamais écoutées, il me tenait conversation, me louangeait, me servait ; si quelque objet me tombait des doigts, il le ramassait la toque à la main, le baisait et me le tendait avec une révérence… parfumée, s’il faut que je te le dise. Un de ces jours qu’il me cajolait, il me dit : « Pourquoi n’obtiendrais-je pas une faveur de Votre Seigneurie, madame, quitte à en mourir ? » – « J’y suis tout disposée ; demandez ! » lui répondis-je. – « Je vous supplie, reprit-il, de venir coucher avec moi cette nuit, et je le désire pour que Votre Seigneurie prenne possession d’une petite chambrette à moi qui lui plai
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