Ci commence la troisième et dernière journée des capricieux Ragionamenti de l’Arétin dans laquelle la Nanna raconte à l’Antonia la vie des Putains Juste en même temps que le jour, toutes deux sautèrent au bas du lit et firent mettre toutes sortes de bonnes choses, cuites de la veille, dans un grand panier couvert qu’elles posèrent sur la tête de la servante. Celle-ci marchait en avant, avec une fiasque poilue de Corso à la main ; Antonia suivait, portant une nappe et trois serviettes sous le bras, pour manger les provisions dans la vigne. Une fois arrivées, la table mise sur une table de pierre qui s’y trouvait sous une treille, avec son puits à côté, la bonne servante ouvrit le panier et en sortit d’abord le sel, qu’elle mit sur la table, puis les serviettes pliées, puis les couteaux. Le