III. Bayard en hiver-5

2075 Words

Des chantiers, ils en connurent de toutes sortes : certains plats et confortables : d’autres fangeux et vaseux où la peine était plus dure encore car il fallait non seulement extraire les troncs de l’emprise de la boue qui ne les libérait qu’avec un abominable bruit de ventouse, mais où il fallait aussi arracher chaque pied à une glaise collante et nauséeuse. Ils en vécurent d’autres encore, en pente, qui exigeaient que l’on réinvente les lois de l’équilibre à chaque pas, mais qui surtout contrariaient tous les plans en laissant glisser de côté les énormes grumes jusqu’au moment où elles allaient se coincer dans un amoncellement de branches, de genêts et de souches pourries. * L’hiver, c’était encore bien autre chose. Il y avait le froid, bien entendu ; surtout le temps de grésil, quand

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