Véronique réfléchissait. Mais, en même temps que les provisions déposées par Tout-Va-Bien, elle avait avisé sous le lit une petite valise de toile, et elle se demandait la raison pour laquelle Stéphane Maroux avait caché cette valise. Elle se crut le droit de l’ouvrir et d’y chercher des indications sur le rôle joué par le professeur, sur son caractère, sur son passé peut-être, sur ses relations avec M. d’Hergemont et avec François. – Oui, dit-elle, j’en ai le droit et même le devoir. Sans hésitation, à l’aide d’une paire de grands ciseaux, elle fit sauter la fragile serrure. La valise ne contenait qu’un registre, fermé par un caoutchouc. Mais elle n’avait pas soulevé la couverture de ce registre qu’elle demeura confondue. À la première page, il y avait son portrait à elle, sa photogra