XIILe logis de Raymond était, dans la maison de sa mère et juste au-dessus de l’étable, une chambre très nettement badigeonnée à la chaux ; il avait là son lit, toujours propre et blanc, mais où la contrebande lui laissait maintenant peu d’heures pour dormir. Des livres de voyages ou de cosmographie, que lui prêtait le curé de sa paroisse, posaient sur sa table, – inattendus dans cette demeure. Les portraits encadrés de différents saints ornaient les murailles, et plusieurs gants de joueur de pelote pendaient aux poutres du plafond, – de ces longs gants d’osier et de cuir, qui semblent plutôt des engins de chasse ou de pêche. Franchita, à son retour au pays, avait racheté cette maison, qui était celle de ses parents défunts, avec une partie de la somme donnée par l’étranger à la naissance