La discussion entre König et Ulrich

1808 Words
CHAKI Où est-il encore ? Leur amitié me plaît énormément et parfois, je les envie même. Ah oui, malgré qu’ils sont mes enfants, mais je me sens toujours envieuse en les voyant ensemble. Pourquoi ? Tout simplement, moi je n’avais pas saisi cette opportunité à mon enfance. La majorité de mes meilleures amies m’avait beaucoup trahi, donc je ne n’avais pas pu connaître des bonnes amies. Dans tous les cas, je remercie Dieu pour la vie de mon enfant König. Au moins, lui, son cas est vraiment différent. J’ai demandé à Ulrich, le meilleur ami de mon enfant de s’asseoir au salon et directement, je me suis rendue dans la chambre de König. Comme d’habitude, le gars s’est enfermé dans sa chambre en apprenant toujours ses leçons. J’aime bien le comportement de mon enfant, mais, des fois je le critique. Le fait de surcharger sa mémoire aussi n’est pas bon. Je lui ai plusieurs fois dit cela, pourtant il s’en fout de moi toujours. _ Monsieur, lève-toi !, lui ordonne-je. _ Oh maman ! Qu’est-ce qu’il se passe encore ? S’il te plaît, donne-moi juste une minute pour que je puisse terminer ce paragraphe, me dit-il en souriant comme d’habitude . _ Monsieur, c’est ton ami Ulrich qui est venu te rendre visite. _ Ah, il fallait me le dire d’avance non ! Dis-lui que j’arrive dans un instant ! Il tient toujours à sa décision et n’aime pas qu’on lui impose certaines choses, sur ce je suis sortie de sa chambre sans tarder. Une fois arrivée chez Ulrich, il m’a dit : _ Qu’est-ce qu’il fait à l’intérieur ? _ Il est en train de réviser ses cours. _ Moi-même je le savais. Si c’est le cas, il faut que j’aille le rejoindre. _ En tout cas, ça ne me concerne plus. Ulrich est directement allé rejoindre son ami. Quant à moi, je suis allée prendre mon téléphone pour appeler mon mari. Je l’ai appelé plus de deux fois, mais il ne décroche pas l’appel. Sûrement, il est en route. Vu que je n’ai pas encore préparé, je me suis immédiatement rendue dans la cuisine. Une heure de temps après, tout est prêt et au même moment, Ulrich aussi a décidé de partir. Ce n’est pas bien si je le laisse partir sans manger. _ Ulrich, attends un peu ! Je vais d’abord vous servir. König, tu vas devoir manger avec ton ami. _ Papa ne va pas vite rentrer ?, me demande König. _ Je l’appelle, mais il ne décroche pas. J’ai voulu qu’on mange ensemble, mais hélas ! _ Si c’est le cas, je vais me patienter. À son retour, on va tous manger en famille. D’ailleurs, je me sens beaucoup mieux si je mange avec ma famille, dit Ulrich. _ Malheureusement, tu n’es pas avec ta famille ici, as-tu oublié ?, lui demande König en riant. J’ai éclaté de rire sur les mots de mon enfant. Vraiment, c’est très drôle, son comportement. Ulrich ne parle plus et ne fait que regarder son ami. _ Tu me rends peureux avec ce regard des sorciers, dit König. _ C’est toi-même qui es sorcier. Malgré tout, j’ai toujours gardé mon calme. Ils se comportent comme des jumeaux, donc je n’aime pas mettre ma bouche dans leur dispute. Quelques minutes après, ils se sont calmés. À ma grande surprise, ils se mettent à discuter ensemble encore. _ Vous avez fini ?, leur demande-je. _ Quoi ? _ La dispute ! _ On t’a dit qu’on se disputait ? Ulrich et moi sommes des vrais jumeaux, donc on ne peut jamais se disputer. Ce qu’on faisait, n’est qu’un amusement. Je me suis tue, car je ne sais plus quoi dire concrètement. Vraiment, ces deux garçons sont très bizarres. Dizaine de minutes plus tard, mon mari aussi est de retour. _ Bonne arrivée ! _ Merci ! Les enfants, comment vous allez ? _ Très bien papa ! Allons manger, on a gravement faim ! _ C’est toujours toi König ! _ La nourriture avant tout ! Si tu as déjà mangé en rentrant, il faut nous le dire comme ça on ne va plus trainer ici. Par malheur, mon mari décide de se doucher avant de manger avec nous. Le visage de König a automatiquement changé, mais il n’a pas d’autre choix. On est tous prêt à table, sauf mon mari. Je me demande s’il est toujours dans la salle de bain ou quoi ? Finalement, König a décidé d’aller voir si son père s’est déjà lavé ou pas. Je l’ai interpelé et il s’arrête. _ Reviens ! Moi-même je vais le chercher. Reste avec ton ami, j’arrive ! _ Maman, il faut te précipiter. Ulrich et moi avons très faim. _ S’il te plaît, laisse-moi tranquille ! Il fallait plutôt dire que tu as faim et non, nous deux, dit Ulrich. _ D’accord, maintenant il faut partir. Oui, je ne blague pas. Si tu sais que tu n’as pas faim, là il faut partir. D’ailleurs, ce repas est très insuffisant pour nous quatre. _ Tu peux me chasser mille fois, mais je n’irai nulle part. _ C’est bon, les enfants ! Calmez-vous ! Ils se sont calmés et sans tarder, je suis allé voir mon mari. Bizarrement, il s’est couché sur le lit avant mon arrivée. _ Mais chéri, qu’est-ce qu’il se passe ? Les enfants t’attendent au salon, pourtant tu es ici sans même t’inquiéter. _ Je suis désolé. Donnez-moi quelques minutes ! Je dois appeler un collègue d’abord. Je me suis retournée au salon et à ma grande surprise, König et son ami mangent avant mon arrivée. Sans parler, j’ai pris place à côté d’eux. On se met à déguster le repas ensemble dans un calme. _ Ton mari ne va plus manger avec nous ?, me demande König. _ Laisse-moi tranquille ! _ D’accord, j’ai compris ! Ulrich, je t’attends au dehors. _ Tu as fini de manger ? Mon enfant ne m’a même pas répondu et du coup, il est sorti. Il ne reste que Ulrich et moi autour de la table. _ Il a quoi ? _ Il me semble qu’il est fâché. Je dois discuter avec lui. En tout cas, c’est son problème. Si vraiment, il a faim, il n’allait pas faire ces désordres. Ulrich aussi est sorti et finalement, je suis seule devant le repas. Par chance, mon mari est venu me rejoindre, après la sortie de Ulrich. Je suis très contente, car je ne vais plus me sentir seule. Deux jours plus tard. KÖNIG Je suis en pleine réflexion et mon unique ami est venu chez moi. Il a pris place à côté de moi et du coup, il se met à sourire. Tout est vraiment incompréhensible pour moi ce matin, on dirait que je suis dans un rêve. _ Quoi encore ? Dis-moi ce qu’il se passe ! _ Rien du tout ! Juste que j’imagine la forme de ta future femme. Oh mon Dieu, il faut sauver la vie de mon ami, Ulrich. Il s’intéresse beaucoup aux filles. Pourtant, moi je déteste cela. En tout cas, nous ne pouvons pas tous être les mêmes. _ Pourquoi tu aimes penser à ces trucs chaque temps ?, lui demande-je sérieusement. _ Tôt ou tard, tu le comprendras. _ Qu’est-ce que je vais comprendre ? _ Le mois prochain, je vais te donner une jolie fille. Elle va te satisfaire de temps en temps. Ce gars me fait trop sourire chaque temps. Vraiment, je suis très fier d’être en relation avec lui. Je dois faire tout ce qu’il faut afin de le mettre sur la bonne voie. Il va trop loin avec son comportement. _ Ulrich, il faut savoir que les filles ne servent à rien dans cette vie, donc… Je n’ai pas pu terminer ma phrase et le gars m’a stoppé. Ulrich s’est bien positionné à côté de moi et a tout d’abord essuyé son visage. Tout est clair que le gars est prêt pour une discussion longue. _ König, j’aime vraiment tes conseils et autres, mais pour ce matin, je ne suis même pas d’accord avec toi. Comment peux-tu oser dire que les filles ne servent à rien ? N’oublie pas que ta mère était une fille ! Ta future femme aussi ne sert à rien. Es-tu d’accord ? _ Haha, ok je te comprends ! Laisse-moi terminer ma phrase ! _ Je peux te laisser dire autre chose, mais je ne peux plus te laisser terminer cette stupide phrase. _ Maintenant, je suis très reconnaissant d’avoir mal parlé. _ Tant mieux ! Il me fait sourire énormément chaque jour. _ Ulrich, laisse-moi te poser quelques questions ! _ Vas-y ! _ Tu aimerais te marier avec une fille qui a un bon caractère ou avec celle qui a une très bonne forme ? _ Toi-même tu sais très bien que j’adore les grosses fesses, donc tu as déjà la réponse à ta question. _ Ta vie est en danger ! Tu es totalement perdu dans ce monde. Je discute sérieusement avec mon ami, pourtant lui-même ne fait que sourire. Vraiment, la vie est très bizarre ! _ Tu ris quoi ? _ Qu’est-ce qu’il prouve que ma vie est en danger ? _ Dans cette vie, un bon garçon cherche à engager une relation amoureuse avec une fille bien éduquée. Ceux qui préfèrent les filles avec des hanches rondes, les seins bien pointus ou autres choses, sont des garçons déraillés y compris toi, Ulrich. _ Haha ! Sache que tout le monde est libre de faire son propre choix dans cette vie ! _ Ah Oui, tu as parfaitement raison, mais laisse-moi te dire que tu es mon meilleur ami et je ne peux jamais te laisser faire des mauvais choix. _ Selon moi Ulrich, ça ne sert à rien d’être en relation avec une fille qui ne possède pas des bonnes choses. _ Ok, laisse-moi te donner mon dernier conseil ! Moi König, je vais me marier avec une fille qui a un bon caractère. Concernant la beauté et autres, je peux la rendre plus belle avec le temps. _ De même que moi aussi ! Je peux toutefois changer le comportement de ma femme avec le temps. _ Tu te trompes mon frère. Le caractère d’une fille ne change jamais. Mais, sa beauté peut changer à tout moment. Ulrich ne parle plus et ne fait que me regarder. Un monsieur avait l’habitude de me dire qu’un conseil vaut de l’or et j’espère que le mien vaut également de l’or pour Ulrich. Tôt ou tard, il va découvrir la réalité. _ Allons chercher quelque chose à manger ! _ Hum König, merci beaucoup pour tes conseils ! _ Je t’en prie. Ulrich et moi sommes sortis de la salle pour aller prendre un petit déjeuner. À suivre…..
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