AMITIÉ INCROYABLE

Les grandes vacances

EUNICE

Je suis dans une classe d’examen. Je prépare mon baccalauréat, donc je ne dois plus blaguer. Il me faut une bonne concentration. Je dois carrément oublier ces histoires de relation amoureuse. Moi-même, je n’avais pas voulu me mettre en relation encore, mais à cause des compliments de ce petit, je m’étais dite qu’il faut que je tente ma chance de nouveau. Malheureusement, tout est mal fini comme imprévu.

Grâce à König, ce stupide petit est finalement venu me demander un sincère pardon. Vu qu’il n’y a plus l’amour entre nous, je lui ai pardonné sans hésiter. Il est très content avec son ami et franchement, j’ai des frissons à cause du comportement de König. Avoir ce genre d’amis, c’est une grande bénédiction. Que ce soit dans le moment pénible et heureux, König est toujours avec son frère. Il ne l’a jamais abandonné, parce qu’il le considère toujours comme son meilleur ami. Vraiment, c’est une AMITIÉ INCROYABLE. Si et seulement si moi aussi je pourrais avoir ce genre d’amitiés, ce serait une immense joie pour moi. Malheureusement, je n’ai jamais eu l’occasion d’en trouver.

König et Ulrich ont passé beaucoup de leur temps chez moi avant de partir. Après leur départ, j’ai décidé d’appeler la nouvelle copine de Ulrich. Ah oui, moi-même je savais que Ulrich voulait se mettre en relation avec Bernice. À travers son comportement le jour où il a vu Bernice pour la première fois, moi-même j’ai tout compris.

_ Allô grande sœur !

Cette fille aussi n’est qu’une sale de p**e. Si vraiment, elle me considère comme sa sœur, elle n’allait jamais me taper le dos. Ah oui, Bernice n’est qu’une grande hypocrite.

_ Oui Bernice, bonsoir !

_ Comment vous allez ?

_ Très bien et chez vous ?

_ Tout le monde va bien également. Quoi de neuf, grande sœur ?

_ Bon, je t’ai appelé juste pour te dire qu’il est enfin à toi seule.

_ Grande sœur, de quoi parles-tu ? Je ne te comprends pas absolument.

_ Tu le comprendras.

Instantanément, j’ai raccroché l’appel. Oh mon Dieu, pourquoi moi aussi je me comporte de cette manière encore envers elle ? Pourquoi Dieu ? J’ai décidé de l’appeler afin de lui faire comprendre qu’il n’y a rien entre Ulrich et moi, pourtant je raconte une autre chose.

Quelques minutes plus tard, mon téléphone se met à sonner. Bizarrement, c’est Bernice toujours. Sûrement, elle est choquée par mon comportement.

_ Allô !

_ Oui grande sœur ! S’il te plaît, peux-tu me dire ce que je t’ai fait ?

Une minute de silence, j’ai fini par tout raconter à Bernice. Par chance, elle m’a compris et m’a dit :

_ Sans te mentir, je n’arrive pas à me sentir mieux à chaque fois que je pense à cette relation. S’il te plaît grande sœur, il faut me pardonner. Considère-moi comme ta propre sœur, s’il te plaît !

_ Hum Bernice, je t’ai pardonné. S’il te plaît, il faut que toi aussi tu me pardonnes pour tout ce que je t’ai fait tout de suite.

_ Grande sœur, sache que tu ne m’as rien fait ! Ok ?

_ D’accord, merci beaucoup ! Passes une bonne soirée et aussi, je vous souhaite pleine de choses positives !

_ C’est vraiment gentil de ta part ! Je prierai pour toi afin que tu trouves un partenaire parfait.

_ Merci !

Finalement, je me sens beaucoup mieux, car j’ai pu dire la vérité à cette fille. À cause de sa politesse, elle m’a vite compris. Je croyais qu’elle allait me raconter des foutaises, mais ce n’est pas le cas.

Quelques mois plus tard.

OLIVIER

Bientôt la fin d’année scolaire, les élèves vont partir en vacances. Pour le moment, je ne connais pas le programme de ma fille. Entre temps, elle m’avait dit qu’elle va passer ses vacances au village avec Rosaline, mais je ne sais pas vraiment si elle tient toujours à cette décision.

Un matin, après mon réveil, Fidèle souhaite me parler. Y a-t-il un problème ou quoi ? Pour quelle raison ma femme souhaite me parler à cette heure ?

_ Chérie, qu’est-ce qu’il se passe ?

_ Oh monsieur, il n’y a rien de spécial, donc il faut te calmer, ok ?

_ En tout cas, je me suis déjà calmé.

_ Je veux juste qu’on discute concernant le voyage de nos enfants.

Ah, ma femme m’a un peu rendu peureux ce matin. Heureusement, ce n’est rien de grave. On a bel et bien discuté, et ma femme me fait comprendre que Bernice et sa sœur souhaitent passer leurs vacances dans notre village. Elles sont déjà grandes, donc elles ont le droit de faire tout ce qu’elles veulent, mais pas le devoir de faire tout.

_ Je vais appeler mon petit frère ce matin afin qu’il les arrange une chambre.

_ D’accord !

_ Il faut que j’aille prendre une douche en même temps.

_ Donc, tu comptes me laisser seule ici ?

Je vois en même temps l’idée de ma femme. On est allé se doucher ensemble et après cela, on est tous assis autour de la table pour prendre le petit déjeuner.

_ Bernice, quand est-ce que vous comptez partir au village ?

_ Le mois prochain ! Bref, une semaine après les vacances.

_ D’accord ! Je vais discuter avec mon frère Étienne ce matin.

Après le petit déjeuner, je suis parti avec mon enfant. Une fois arrivés devant leur école, elle est sortie de la voiture. Dans un instant, mon frère, Étienne et sa fille aussi sont arrivés.

_ Bonjour papa !

_ Oui Rosaline, comment tu vas ce matin ?

_ Très bien papa ! Bonne journée à vous, au revoir !

Elle est partie et il ne reste que nous deux.

_ Tu es toujours frais ce matin comme d’habitude.

_ Hum, merci beaucoup Olivier !

_ J’espère que la famille se porte bien !

_ Ah, nous rendons grâce à Dieu.

On a aussi discuté concernant le voyage de nos filles et heureusement pour moi, mon frère a bel et bien accepté de laisser sa fille.

_ J’espère bien qu’elles seront en sécurité là-bas !

_ Bien-sûr que oui ! Mon petit frère va prendre soin d’elles. Ne t’inquiètes même pas de ce côté !

_ D’accord, je suis ravi ! Il faut que je te laisse.

_ Je dois aussi vite aller au boulot, donc on se dit à plus !

Chacun d’entre nous est allé dans sa voiture et nous nous sommes séparés. Je suis à peine arrivé au travail et au même moment, j’ai reçu un appel de la part de ma femme. Fidèle a quel souci encore ce matin ?

_ Allô bébé !

_ Oui mon amour à moi seule, tu me manques beaucoup !

_ Hum, toi aussi tu me manques ! Puis-je savoir la raison pour laquelle tu m’appelles ?

_ Juste pour te dire que je t’aime fort.

_ Je t’aime aussi Fidèle, bisou !

Quelques minutes après nos conversations téléphoniques, j’ai raccroché l’appel par force. Si je n’ai pas fait cela, Fidèle peut toutefois continuer de me déranger.

Trois semaines plus tard.

KÖNIG

La semaine suivante, Rosaline et Bernice vont venir au village et je suis très content de les voir. Particulièrement Rosaline ! Ah oui, j’ai hâte de voir cette jolie fille vis-à-vis. Je l’ai trop regardée sur l’écran.

Comme d’habitude, j’ai toujours occupé le premier rang. Malheureusement pour mon frère, il a occupé le quatrième rang. C’est normal, puisque Ulrich avait fait quelques dégâts qui avaient vraiment agi sur ces études. Par chance, j’étais toujours avec lui, sinon il allait peut-être abandonner les études.

Une soirée, je suis allé chez mon frère dans le but de discuter avec lui concernant Rosaline et Bernice.

_ La semaine prochaine, elles seront là. J’ai hâte de les voir, mais j’ai aussi peur.

_ Pourquoi, König ?

_ Au moins toi, tu as plusieurs vu Bernice. Par contre, moi je n’ai jamais vu Rosaline vis-à-vis. Je me demande si je pourrais la regarder droit dans les yeux ce jour-là.

_ Hum, je te comprends. Ce n’est rien du tout, tu pourras tout supporter. Tu ne discutes pas avec elle au téléphone ?

_ On cause chaque jour.

_ Et quoi alors ? Mon frère, il faut te calmer.

Ulrich m’a encouragé et je vois finalement que je peux tout supporter le jour de notre rencontre. On a passé une très belle soirée avant qu’on ne se sépare. Une bonne dizaine de minutes plus tard, je suis bien arrivé à la maison.

_ Bonsoir maman !

_ Comment vont les parents de Ulrich ?

_ Très bien ! Ils te saluent même.

_ D’accord, merci ! La nourriture est prête.

_ Non maman, je préfère attendre papa.

_ Là, il faut qu’on l’attende ensemble.

Je suis allé me doucher et après ça, j’ai appelé Rosaline. Je n’arrive plus à me mettre à l’aise à cause de cette dernière. Je me demande s’il est vraiment possible de tomber amoureux d’une personne qu’on n’a jamais vu ? Oui, je suis fou amoureux de cette fille, pourtant on ne s’est jamais rencontré. C’est tellement extraordinaire.

_ Allô König !

_ Oui ma chérie ! Eh, excuse-moi si je t’ai appelé comme ça hein !

Du coup, Rosaline se met à rigoler au téléphone, pourtant moi-même je me suis totalement traumatisé ici. Elle se moque de moi ou quoi ?

_ Oh König, mais toi aussi ! Pourquoi tu t’excuses alors ? Sache que ça ne m’a même pas dérangé !

_ Merci beaucoup ma chérie ! Dis-moi comment tu passes tes vacances !

_ Bah, je ne sens pas encore le goût des vacances hein. La semaine prochaine, je vais bien profiter des vacances au village. J’espère que tu vas me montrer les coins de votre village, comme vous les avez montrés à ma sœur aussi.

_ Il n’y a même pas de souci. Je serai là pour toi seule.

_ Waouh, je suis très ravie König. Bisou bisou !

Cette fille aussi a des sentiments pour moi ou quoi ? Je croyais qu’elle allait une fois me parler de l’amour, mais ce n’est pas le cas. Vraiment, Rosaline est très intelligente. Sûrement, elle fait tout cela juste pour me piéger. Dans tous les cas, je vais aussi me préparer très bien avant son arrivée.

À suivre….