AMITIÉ INCROYABLE

Ulrich et Bernice

KÖNIG

Je n’ai jamais vu une telle belle fille depuis mon enfance. Bernice est très respectueuse avec une voix très douce. La forme même, n’en parlons pas ! C’est aussi très magnifique avec une peau très fraîche. Bref, Dieu a pris tout son temps pour bien créer Bernice. Quand on parle de la beauté naturelle, c’est uniquement elle. Elle et moi discutons à propos de nos études et elle me fait comprendre qu’elle est aussi en classe de seconde. Oh vraiment, c’est une très belle coïncidence.

_ Et toi, König, tu fais quelle classe ?

_ La seconde également !

_ Waouh, je suis très ravie de l’apprendre, dit Bernice.

_ Quand est-ce que tu comptes partir ?

_ La semaine prochaine !

_ Oh mais, pourquoi ?

Dans un instant, moi-même je me suis choqué par rapport à ce que j’ai dit à Bernice. Honnêtement, je ne sais pas pourquoi je lui ai dit cela. Le pire, elle aussi a serré la minne, une fois que je lui ai parlé ainsi.

_ Bon, je suis désolé pour tout à l’heure, lui dis-je en étant un peu timide.

_ Non König, ne t’inquiètes pas ! Ici, c’est mon village natal et j’ai le droit d’y passer beaucoup de temps, donc tu as aussi raison. Arrivée à la maison, je vais en parler à mes parents pour voir.

Waouh, donc à cause de moi, elle aussi a décidé de prolonger la date de son départ ? Quel respect envers moi !

_ Tout d’abord, je tiens à te remercier pour ta gentillesse et ta compréhension. Ensuite, il faut savoir que je me sens beaucoup mieux lorsque je suis avec toi.

_ Merci également ! Honnêtement, moi aussi je vous adore. Ulrich et toi, vous êtes vraiment gentils. Lorsque Eunice m’a parlé de vous, sincèrement je n’avais pas envie de vous rencontrer.

_ Pourquoi ?

_ Je croyais que vous alliez être égoïstes envers moi, vu qu’on ne se connaissait pas.

Si c’est comme ça les garçons de la ville se comportent, nous, on n’a pas reçu la même éducation au village ici. Malgré tout, je guette mon frère Ulrich aussi de temps en temps. On dirait que Eunice n’est pas d’humeur ce matin. En tout cas, c’est leur problème. Il faut que chacun se soucie de son affaire. La mienne, c’est de continuer la discussion avec Bernice.

_ La manière dont vous êtes très gentils, je serai encore là pendant les vacances.

_ Waouh, ça nous fera un énorme plaisir.

_ Mais, je ne serai plus là toute seule. J’ai une meilleure amie que je considère même comme une sœur à moi. Nous serons là ensemble.

Elle a une meilleure amie, j’ai un meilleur ami. Elle considère son amie comme sa sœur et moi aussi, je considère Ulrich comme mon frère. Eh, ce n’est pas Dieu qui est en train de nous préparer une surprise ? Dans tous les cas, on verra la suite. Moi personnellement, je préfère que Ulrich laisse Eunice afin qu’on puisse se concentrer sur Bernice et sa seconde.

_ Elle s’appelle comment ton amie ?

_ Rosaline ! Elle est très intelligente comme toi.

_ Hum, merci pour le compliment !

_ Je ne te flatte pas König. Tu penses que c’est tout le monde qui peut avoir dix-huit de moyenne au BEPC ?

Ah oui, j’ai obtenu mon diplôme de BEPC avec une mention très bien. La façon dont Bernice me parle de son amie, j’ai en même temps une affection particulière pour elle. Tout est bizarre pour moi, mais je n’ai rien dit. Par chance, Bernice même a décidé de me montrer une photo de sa seconde.

_ Sans te mentir, vous êtes toutes très belles.

_ Merci König ! Attends, je vais même l’appeler.

_ Non, ne l’appelles pas !

En réalité, j’ai eu peur lorsque Bernice a décidé d’appeler Rosaline. Sûrement, elles vont faire un appel vidéo. Qu’est-ce que moi je vais dire si elle m’a remis le téléphone de discuter avec Rosaline ? Oui, je ne pourrais pas discuter avec elle, car je ne la connais pas.

_ On dirait que tu as peur de ma sœur, n’est-ce pas ?

_ Oh non, König est un garçon courageux !

_ En tout cas, moi j’aime les gens qui sont courageux.

_ Et Rosaline, elle aussi aime les courageux ?

_ Ah oui ! Tout ce qui me plaît, lui plaît également.

_ D’accord !

Quelques minutes après, Bernice a reçu un appel de la part de son père, donc elle doit repartir.

_ König, est-ce qu’on peut se voir demain encore ?

_ Il n’y a pas de souci.

Du coup, cette fille a voulu qu’on échange nos contacts. Dans tous les cas, c’est un plaisir pour moi. Après avoir lui remis mon numéro, elle m’a également demandé celui de mon frère Ulrich. En tout cas, je ne peux pas refuser.

_ Tu es vraiment gentil König. S’il te plaît, sois toujours comme ça hein !

_ D’accord ! Que la volonté de Dieu soit faite !

_ Si tu es toujours comme ça, ta femme sera très heureuse.

J’ai juste un peu souri sans parler encore. Elle est allée rejoindre Eunice et elles sont parties. Ulrich et moi sommes assis ensemble et il est temps qu’on rit un peu.

_ König, donc tu es fort comme ça ?

_ Il y a quoi encore ?

_ Dis-moi quelle histoire tu lui racontais et elle souriait comme ça !

_ Oh, c’est toujours toi ! On ne disait rien.

_ Donc, c’est vous-mêmes qui souriez en l’air ?

_ Bon, on discutait juste concernant nos études. C’est tout. Peux-tu imaginer qu’elle aussi a une meilleure amie ?

_ Waouh, quelle bonne nouvelle pour moi ! König, on va juste les partager.

Depuis son enfance, moi-même je le savais qu’il serait infidèle. Vraiment, Ulrich m’étonne toujours. Elle n’a même pas encore vu Rosaline, pourtant il parle du partage.

_ Est-ce qu’on va encore apprendre ?

_ Mais König, pourquoi tu es toujours comme ça ? On parle sérieusement concernant nos futures femmes, pourtant toi, tu mélanges la discussion avec les études ?

_ Hum, ta vie va mal ! Tu vas laisser Eunice où ?

_ Si on parle sérieusement, il ne faut pas appeler ce nom à mes côtés. Eunice et moi savons bien que notre relation ne va même pas durer.

_ Pourquoi ?

_ Premièrement, elle est âgée plus que moi. Ensuite, ….

Immédiatement, je l’ai stoppé. Ah oui, je ne voulais pas qu’il termine sa phrase.

_ Ce n’était pas toi-même qui disais que l’amour ne dépend pas d’âge ?

_ Oui, c’est vrai, mais je te parlais du vrai amour.

_ Hum, tu vas me tuer un jour. Donc, votre amour n’est pas le vrai.

_ König, tu poses assez de questions. Parlons de Bernice et sa sœur ! Dis-moi comment elle s’appelle !

_ Elle s’appelle Ulrich.

Quelques jours plus tard.

BERNICE

Je suis vraiment traumatisée, car je ne sais pas qui choisir entre König et Ulrich. On dirait que j’ai des sentiments pour les deux. Premièrement, c’était König seul, mais la manière dont Ulrich aussi se comporte envers moi, on dirait que je suis également en train de tomber sous son charme.

Un matin, après mon réveil, j’ai appelé Eunice afin qu’on puisse se voir. Elle a accepté sans hésiter. Vraiment, cette fille aussi est hyper gentille. Après avoir bu la bouillie comme d’habitude, depuis que je suis là, je suis partie pour aller rencontrer ma seconde sœur Eunice.

_ Tu es toujours belle chaque jour.

_ Eh Bernice, pourquoi tu aimes flatter les gens comme ça ?

_ Oui, je sais que je flatte les gens, mais il faut savoir que je suis toujours sincère avec mes proches.

_ En tout cas, merci beaucoup !

_ S’il te plaît, peux-tu un peu me parler de ta relation avec Ulrich ?

_ Hum ok !

Je croyais qu’elle allait refuser, mais ce n’est pas le cas. Dieu est toujours merveilleux. Il ne met que des bonnes personnes sur mon chemin. Toutes les personnes que j’ai tissées des relations, on s’aime toujours bien. Eunice ne s’inquiète même pas et m’a tout raconté. À la fin, il y a une partie qui m’a vraiment choqué.

_ Pourquoi tu ne prends pas votre relation au sérieux ?

_ Bah non ! Juste que, je vais partir après mon baccalauréat. Toi-même tu connais les garçons, donc je ne peux pas prendre cette relation au sérieux.

_ Ah, je te comprends maintenant. Ok, merci infiniment pour tout ce que tu me fais ! Grâce à toi, je me sens beaucoup mieux dans ce village. Si mes parents seront encore là, ils vont t’apporter les choses de la ville.

_ En tout cas, merci également pour ta gentillesse !

Quelques jours après.

ULRICH

Je suis vraiment embrouillé ces derniers jours. On dirait que j’ai des sentiments pour Bernice, pourtant König aussi voulait la draguer. Je me demande si je dois le devancer ou quoi ? Oui, même si cela va créer une rupture entre nous, moi Ulrich, je m’en fous. On ne blague pas avec l’amour.

Une soirée, je suis allé chez König. Après avoir passé toute la soirée chez lui, j’ai décidé de rentrer aux alentours de dix-sept heures.

_ Il faut que je t’accompagne.

_ Non König, ne te dérange plus ! Merci !

Le gars est très choqué à cause de ma réponse. Oui, si c’était avant, je n’allais rien dire. Cette soirée, j’ai décidé de rencontrer Bernice et c’est la raison pour laquelle je ne veux pas que König m’accompagne. Je suis parti tout seul et sur la route, j’ai envoyé un message à Bernice. Instantanément, elle-même m’appelle. Hum !

_ Allô la beauté !

_ Tu es très drôle hein. Comment passes-tu la soirée ?

_ Un peu bien !

_ Pourquoi un peu ?

_ Je ne fais que penser à toi Bernice. Est-ce qu’on peut se voir tout de suite ?

Www’

Elle ne parle plus jusqu’à un moment donné et moi-même j’ai su qu’elle est tombée dans mon piège.

_ Hum Ulrich, ok j’ai compris. Attends, je vais essayer de mentir à mes parents d’abord !

Quand on parle du vrai amour, la fille cherche toujours des moyens pour rencontrer son mec. Dizaine de minutes plus tard, Bernice m’a envoyé un message. Oh mon Dieu, merci infiniment ! Elle sera là.

_ Bernice, sans te mentir, tu es trop belle.

_ Hum, merci ! Maintenant, est-ce que tu peux me dire la raison pour laquelle tu m’as demandé de venir te rencontrer ?

_ Juste pour te dire que tu vas énormément me manquer après ton départ.

Elle est totalement traumatisée, car elle ne s’attendait même pas de ces mots venant de moi. Vu que moi je suis déjà un doyen dans le domaine relationnel, je ne m’inquiète même pas. À peine une minute, j’ai embrassé Bernice dans mes bras et au même moment, j’ai entendu un bruit derrière moi. Je me suis vite tourné le dos et c’est König. Hum !

À suivre…