Deux mois plus tard.
FRANÇOIS
Grâce à mon enfant, König, j’ai tissé une meilleure relation avec les parents de Ulrich. Bien que nous soyons dans le même village, mais on ne se connaissait pas en tant que tel.
Une soirée, j’ai reçu un appel de la part de mon ami, Jonas. Il souhaite qu’on se voit tout de suite, donc je suis vite allé prendre une douche. Vu que nous les hommes, nous ne passons pas assez de temps dans la salle de bain, cela fait que je suis prêt juste quelques minutes.
_ Papa, où vas-tu ?, me demande mon enfant, König.
_ Je vais chez mon ami.
_ Lequel ?
_ J’ai combien d’amis dans ce village ?
_ Excuse-moi ! Salue Ulrich de ma part !
_ D’accord !
Chaki souhaite qu’on mange ensemble avant que je ne parte. C’est un peu compliqué pour moi, puisque je suis un peu en retard, mais je n’ai pas d’autre choix.
_ Je ne veux pas entendre ça. Tu dois manger avec moi avant de partir.
_ D’accord chérie ! Allons-y alors !
Ma femme marche devant moi et sa démarche me rend encore plus excitant. En tant qu’un vrai homme, je ne peux jamais échapper à certaines choses. Je peux bel et bien contrôler ma psychologie, mais résister à ce qui se passe devant moi, non, c’est impossible. La seule chance que ma femme a, est que je suis totalement pressé d’aller rencontrer mon ami.
_ Chérie, tu es encore plus magnifique ce soir hein.
_ Arrêtes tous ces compliments et dis-moi ce que tu veux !
_ Je ne veux rien d’autre que toi-même.
_ D’accord, j’ai tout compris.
_ Qu’est-ce que tu as compris ?
_ Oh chéri, ne t’inquiètes pas ! À ton retour, on va en parler sur le lit.
Du coup, ma bite me donne un petit signal. J’imagine comment je serai encore heureux avec ma femme au lit. Chaque homme doit toujours satisfaire sa femme de temps en temps. D’ailleurs, c’est aussi normal pour la santé.
Une fois fini de manger avec mon unique amour, je me suis levé pour partir.
_ Sois prudent sur la route pour moi !
_ D’accord Chaki ! Je t’aime bien.
_ Je t’aime aussi et tu le sais très bien.
Je lui ai fait un petit câlin sur la joue et suis parti. Ça arrive souvent dans certains couples où les hommes se disputent avec leurs femmes, mais moi personnellement, je ne compte jamais faire une telle chose avec ma dulcinée. La façon dont j’aime Chaki, je ne peux jamais la rendre triste. Mon unique souhait est de voir ma famille très heureuse chaque instant. Rien que ça ! À chaque fois que je me réveille, je remercie Dieu, parce qu’il nous donne la joie tel que je le souhaite.
Quelques minutes après, je suis bien arrivé chez mon ami, Jonas. Dès qu’il m’a vu, il se met à sourire bien plus qu’avant et sans mentir, il est très beau en souriant.
_ Je comprends la raison pour laquelle tu ne vieillis pas, malgré ton âge, lui dis-je en étant très sérieux dans mes propos.
_ Ah bon ! Dis-le-moi alors !
_ J’ai appris que celui qui garde son visage toujours heureux, ne vieillit jamais.
Jonas n’a rien et se met à me regarder dans les yeux. Quelques secondes plus tard, il m’a dit :
_ Je comprends également la raison pour laquelle vous êtes toujours jeunes. Ta femme et toi, vous êtes toujours souriants, gentils, bref vous avez des qualités que beaucoup de personnes n’en possèdent pas. Finalement, j’ai compris que votre enfant vous a totalement ressemblés. Tel père, tel fils !
_ Hum, merci pour les meilleurs compliments !
_ Je ne te complimente jamais. Je dis tout simplement ce que je vois. À quoi ça va me servir de te flatter ? Rien du tout, donc je préfère de te dire la pure vérité que beaucoup de personnes ne vont jamais te dire.
_ Encore une fois, merci beaucoup !
Les vraies amitiés sont toujours rares à retrouver. Une vraie amitié ne se construit jamais à base de la jalousie, l’hypocrisie et l’envie. Elle se construit plutôt à base de l’honnêteté envers son prochain. Grâce à König, j’ai tissé une meilleure relation avec Jonas. Je vais toujours prier afin que Dieu ne sépare jamais notre amitié. C’est vraiment fantastique.
J’ai passé assez de temps avec Jonas ce soir et lorsqu’il est l’heure de se séparer, on est tous mécontent. C’est comme si on veut passer le reste de notre temps à se mettre à discuter. Vraiment, c’est très exceptionnelle pour moi, la soirée. Je n’ai jamais passé une telle soirée dans ma vie avec qui que ce soit.
_ Malgré tout, on n’a pas d’autre choix que de se séparer, lui dis-je.
_ Hum ! Je suis très fier de toi.
_ Nous sommes devenus la même famille.
_ Merci infiniment pour les conseils ! Ça m’a beaucoup motivé.
_ Merci également pour le temps que tu m’as accordé !
Sur ces mots, on se sépare en étant un peu triste. Au fond de nos cœurs, nous sommes très heureux pour la rencontre, mais seulement que nous ne sommes pas bien contents pour la séparation. Dans tous les cas, ce n’est pas la fin du monde. On aura toujours le temps pour les rencontres. D’ailleurs, nous sommes juste au début de notre amitié.
Vu que je suis passé chez l’un de mes collègues, cela fait que je suis arrivé à la maison un peu tardivement. König et sa mère prennent leur dîner avant mon arrivée, mais je n’ai pas pu déguster avec eux, puisque je suis vraiment rassasié. Immédiatement, je suis allé me doucher et après ça, j’attends impatiemment ma femme dans notre chambre conjugale. À peine cinq minutes, elle est venue me rejoindre.
_ As-tu fini de manger ?
_ Non chéri, mais tu me manques beaucoup ! Il faut que je prenne une douche très vite.
_ D’accord !
Chaki souhaite qu’on se douche ensemble, mais j’ai refusé. On va juste perdre le temps inutilement dans la salle de bain, donc je préfère l’attendre sur le lit. Je vais bien jouer le match avec ma femme cette nuit, donc je suis allé voir si notre enfant est déjà dans sa chambre ou pas. Par chance, König est bel et bien dans sa chambre et se concentre sur ses documents.
_ Bonne nuit fiston !
_ Merci papa !
Quelques jours plus tard.
FIDÈLE
Comme d’habitude, ma copine et sa fille sont encore venues chez nous un samedi soir. J’imagine seulement comment Sybelle et moi allons encore bien discuter. Là où se trouve deux femmes, y demeure toujours des bons palabres.
Rosaline est allée chez Bernice dans sa chambre et Sybelle est avec moi au salon. Après les salutations, ma copine m’a dit :
_ Avant qu’on ne commence la discussion, il faut qu’on débute le ménage.
_ Tu as parfaitement raison. Nos maris seront là bientôt.
Nous sommes directement allées dans la cuisine et sans tarder, on se met à faire les travaux domestiques. Ça me rend très heureuse si Sybelle est à mes côtés.
_ Ma chérie, je voulais te parler de quelque chose depuis fort longtemps, mais je ne sais pas vraiment par où commencer, lui dis-je.
_ Il s’agit de quoi ?, me demande Sybelle.
_ Vu que je vais commencer à travailler, je souhaite embaucher une bonne domestique pour les ménages.
Sur mes propos, Sybelle se met à rigoler. Honnêtement, je me suis vraiment gênée par son comportement. Qu’est-ce que j’ai encore dit de mal ? Hum, vraiment je me sens très dérangée.
_ Qu’est-ce que tu racontes là ? Fidèle, est-ce vraiment toi qui me parles ?
_ Bien-sûr que oui !
_ D’accord ! Laisse-moi te dire que je suis très désaccord avec toi ! Comment peux-tu penser jusqu’à ce point ? Est-ce que tu connais vraiment les risques de ce que tu racontes ?
_ Hum ! Tu me parles de quels risques alors ?
_ Depuis mon enfance, je déteste qu’on me parle de ça. La majorité des bonnes domestiques sont des sorcières. Tu sais pourquoi ?
_ Non !
_ C’est bien ! Elles sont sorcières, car elles cherchent à remplacer leurs patronnes au lieu de travailler.
Je vois finalement l’idée de ma copine. D’une part, je suis d’accord avec elle, car elle a parfaitement raison. D’autre part, on dirait qu’elle a oublié que ce ne sont pas toutes les bonnes domestiques qui font ça. Dans tous les cas, c’est aussi son point de vue.
_ Hum ! J’ai compris.
_ En tout cas, je suis désolée, si mes mots ne t’ont pas plu.
_ Oh non, ma chérie, je suis plutôt fière de toi pour les conseils. Tu es plus qu’une sœur à moi.
_ Merci !
Deux heures de temps après, Sybelle et sa famille sont parties. Je suis avec mon mari sur le lit et du coup, j’ai aussi décidé de lui parler de mon idée. Avec un peu de peur, j’ai fini par lui raconter tout.
_ Je suis désolé.
Hum, je suis très étonnée par la phrase de mon mari. Finalement, j’ai décidé d’ignorer cette idée.
_ Ok bébé, j’ai compris.
_ Je t’aime fort chérie.
Quelques mois plus tard.
KÖNIG
J’attends impatiemment ce magnifique jour depuis longtemps. C’est le jour où on va proclamer nos résultats du premier trimestre.
Quelques minutes après, Ulrich aussi est déjà arrivé. Il est directement venu s’asseoir à côté de moi comme d’habitude.
_ König, le boss !
_ Non Ulrich, c’est plutôt toi le boss !
_ Hum, pourquoi tu dis ça ?
_ Juste parce que tu seras le premier de la classe.
Du coup, Ulrich se met à rire. Si je lui dis cela, c’est parce que j’ai fait un constat. Sans mentir, le gars est devenu très fort et ça m’a beaucoup plu. Moi-même je le savais que Ulrich est très intelligent.
_ Moi Ulrich, être le premier de la classe ? Oh mais, pourquoi tu aimes à te moquer de moi ? Toi, König, tu seras où et c’est moi qui vais occuper le premier rang ?
_ N’oublie pas que tout est possible dans cette vie !
_ Oui, mais certaines choses sont possibles dans les rêves seulement !
_ Haha !
Quelques minutes après, les professeurs et le directeur d’école sont venus avec nos bulletins.
_ Bonjour les élèves !
On a tous répondu à notre directeur et sans perdre le temps, il est directement allé droit au but. Après avoir nous donnés quelques conseils, il a dit :
_ Cette année, nous sommes très heureux de cette classe. Est-ce que vous savez pourquoi ?
_ Non monsieur !, nous lui répondons tous ainsi.
_ D’accord ! Mes collègues et moi sommes très fiers de cette classe, car il y a deux élèves ici qui nous ont vraiment surpris avec leurs moyennes. Depuis que cette école a été construite, aucun des élèves n’a jamais réussi avec une moyenne de dix-huit. C’est vraiment étonnant. On dirait que c’est un rêve, pourtant c’est une pure vérité.
Du coup, mon cœur se met à se battre très fort. Je vais énormément pleurer si ces deux élèves ne sont pas Ulrich et moi.
_ Ulrich, j’ai la ferme conviction que c’est nous.
_ König, je ne crois pas à ça. Toi, tu en fais partie, sauf moi !
Les mots de mon frère m’ont un peu choqué, mais je n’ai rien dit. Quelques minutes après, le directeur a pris un papier et au même moment, je me suis mis à couler quelques petites larmes. Je serai hyper choqué si Ulrich ne fait pas partie de ces meilleurs élèves. Je le souhaite cela afin que ses parents soient fiers de lui. Oui, même si moi je ne fais pas partie de ces meilleurs élèves, ça ne me dérange pas. Du coup, le directeur a dit :
_ Voici les noms de nos meilleurs élèves :
On dirait que je rêve. Toujours moi König, le premier de la classe ? Hum, c’est vraiment une immense joie pour moi, pourtant mes yeux sont remplis des larmes. Je me suis levé et mes camarades se mettent à m’applaudir. À ma plus grande surprise, mon rêve est devenu une très bonne réalité. Ulrich a occupé le deuxième rang. C’est vraiment incroyable pour nos camarades. Je suis trop content et je l’ai embrassé dans mes bras. Dans un instant, lui aussi se met à pleurer.
_ König, tu m’as vraiment sauvé. Je ne sais pas vraiment comment te remercier pour tout.
_ N’oublie pas que nous sommes des frères !
Tout le monde est étonné par nos comportements. Ils ne savent pas vraiment la raison pour laquelle on se met à couler nos larmes. C’est vraiment une longue histoire.
À suivre….