Quoique le jour fût beau, et que le soleil égayât par instants la base de la montagne, son sommet était enveloppé de brouillard et mouillé par d’incessantes ondées. Le paysage à l’entour était solitaire, gigantesque, et d’une sévère aridité. La figure de quelque touriste à la recherche de merveilles, avec un guide portant son parapluie et son portefeuille, apparaissait à de longs intervalles parmi les ondulations moins prononcées du flanc de la montagne, et la longue route qui traversait la vallée obscure se réduisait à la largeur d’un petit sentier. Sur le côté opposé de l’énorme ravin, les rocs gris et nébuleux élevaient encore bien au-dessus leurs sommets tombant par débris. Des masses de brouillard blanc se rassemblaient entre leurs pics, et se portaient majestueusement en avant, empru