Jeune

Chapitre 40

Steven

Il semblait qu'après la fête de célébration de l'équipe de basket-ball, les semaines passèrent. L'UCLA a obtenu d'excellentes positions dans tous les sports auxquels elle a participé, peut-être à l'exception de l'équipe de natation. Même avec moi pendant deux tours consécutifs en guise de punition en raison de la blessure de Mark, nous avons réussi à remporter un autre titre de la NCAA tout en gardant notre record du plus grand nombre.d'obligations. UCLA Bruins n'a jamais connu un meilleur moment et la finale était dans un stade d'une capacité de quarante mille personnes, c'était beau et excitant de jouer avec tous ceux qui étaient importants pour moi présents. Même ma mère et Alexander étaient venus à Los Angeles pour assister à la finale du championnat, je n'ai pas gardé contact avec mon père, mais Victor était très content de leur présence à leur première grande compétition, où il a également remporté la victoire. Je sentais que c'était l'année des frères Visser.

Christine et moi n'avons jamais été mieux et cela m'a fait extrêmement plaisir. La tranquillité de passer des après-midi en sa compagnie ou de parler de bêtises aléatoires était quelque chose que j'appréciais plus que tout. Bien sûr nous avons eu quelques crises, principalement dues à mon excès de jalousie, mais nous avons su gérer au mieux. C'était comme si nous ne pouvions pas être en colère l'un contre l'autre très longtemps et nous finissions toujours par nous réconcilier, la plupart du temps, cela se passait au lit. Le fait est que nous étions ensemble depuis environ trois mois et j'avais réussi à ne pas tout foutre en l'air. Félicitations Steven !

Nous sommes à la mi-mai et se préparant pour les deuxièmes examens, à l'approche du festival UCLA, l'université était folle. Les étudiants en musique et en arts semblaient être les plus pillés avec leurs performances, les discussions hurlantes dans les salles devenaient déjà quelque chose de banal et de normal. C'était une surprise de voir ces sensations dominer Victor aussi, mon frère était plus sensible que d'habitude et tout le stressait facilement. Tony et moi avons dû intervenir dans environ cinq disputes entre Jason et lui à chaque fois que Victor se présentait chez nous et que Jason était présent. Je savais que toute cette merde était pour une seule raison, qui était des cheveux blonds et un joli sourire : Stassie Campbell. Depuis que Jason avait couché avec la fille, Victor semblait vouloir trouver une raison de se disputer avec mon ami, et c'était un véritable engouement. Je ne comprenais pas vraiment ce qui s'était passé et aucune des parties impliquées ne voulait parler beaucoup de ce qui s'était passé, donc je ne serais pas envahissant au point d'insister. p****n cette merde.

C'était un mercredi et Tony, Christine et moi déjeunions à la cafétéria. Alors que je mangeais mon hamburger, je pouvais voir Victor à quelques tables avec Joey, deux gars que je savais étaient dans le groupe, mais je ne me souvenais pas du nom, et il y avait aussi une fille aux cheveux noirs, que je pouvais aussi Je ne dis pas le nom, mais son visage était en quelque sorte familier. Stassie n'était pas présente.

- Bonjour les enfants. - Beck a dit avec un sourire alors qu'il s'asseyait à côté de Tony.

– Où est Julienne ? Christine haussa un sourcil interrogateur.

Je regardai Rebeka hausser les épaules et grignoter avec impatience sa salade. C'est vrai que ces dernières semaines, c'était tout à fait normal de voir Beck et Juliana ensemble partout, toujours en train de déjeuner et même d'aller faire la fête ensemble. Voir la brune sans la compagnie de la rousse était quelque chose de vraiment curieux.

– Je pense qu'il est avec Jason. - Beck a répondu après quelques secondes. – Je ne sais pas et je m'en fiche. - Il a souri sans montrer ses dents.

Christine ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais Tony fut plus rapide.

– Ce n'est pas ce que montrent tes expressions corporelles, Rebeka. - Une parole a poussé la fille à se retourner sur sa chaise pour lui faire face.

– Depuis quand les geeks en informatique savent-ils quelque chose sur les gens ? Je pensais que ton truc c'était les machines, Stark. – Dit-elle et leva les yeux au ciel.

Tony sourit.

– Disons que j'ai tenté des expériences dans d'autres domaines. Il a fait un clin d'œil à Beck, ce qui a fait rire Christine et moi de la scène.

Tony avait subi un grand changement pendant cette période, il était plus confiant et disons que le flux de filles visitant sa chambre avait augmenté de manière absurde. Il faisait aussi ce truc de thérapie de chakra avec quelques étudiants, Juliana l'avait emmené, et depuis lors, son côté mystique était venu au premier plan d'une manière étrangement inhabituelle. J'espérais juste que mon ami ne deviendrait pas un fou hippie d'université, encore plus maintenant qu'il avait gagné le titre de capitaine de l'équipe.

– Nous avons un entraînement dans vingt minutes. – J'ai parlé quand la pensée m'est venue. Tony hocha la tête et avala la dernière bouchée de son sandwich.

– Ne me dites pas, l'entraîneur semble être devenu plus exigeant après notre victoire.

– Il a fait une grimace.

J'ai suivi dans l'expression triste.

– Je suis plein d'ecchymoses dues aux entraînements passés. – J'ai avoué. "Luke semble se faire un devoir de me taguer à chaque p****n de match.

Mon ami secoua la tête en signe de désapprobation.

– Ce type ne change pas. - Il a parlé et a concentré son regard sur la table où Luke était avec certains des autres gars de l'équipe. « Je suis surpris qu'il n'ait pas paniqué quand j'ai été choisi comme nouveau capitaine.

- Peut-être que son problème n'est pas avec toi, mais avec les Visser en général. – J'ai roulé des yeux.

Depuis que Joey l'avait gagné à Rush, Luke avait semblé mettre un point d'honneur à rejeter sa frustration sur moi ou sur Victor. Cela commençait déjà à me fatiguer et chaque fois que nous allions courir, il essayait d'une manière ou d'une autre de me b****r sur la piste, il a presque causé un accident vendredi dernier, mais heureusement, je n'étais pas inexpérimenté dans les courses ou les manœuvres de Luke. Heureusement que Christine n'a pas eu l'idée de vouloir m'accompagner dans la voiture et cela m'a donné la liberté de courir plus risqué. Quoi qu'il en soit, Victor et moi faisions de notre mieux pour éviter la course que Luke désirait le plus, qui était contre Joey, même si le garçon prétendait assidûment qu'il était capable de rivaliser en tête-à-tête contre Luke.

Nous avons fini de manger et nous nous sommes dirigés vers le bâtiment des arts où les filles auraient leurs prochains cours. Beck irait au sixième étage tandis que Christine prendrait le troisième, là où nous nous sommes arrêtés.

– Eh bien, c'est ici qu'on se dit au revoir. Bon cours avec la chaude professeur de philosophie, Christinezinha. Beck dit avec un air peiné et Christine roula des yeux.

– A plus tard, Rebeka. Rendez-vous à la fin du cours. – Elle a dit et s'est tournée vers moi, mettant ses bras autour de mon cou.

Nous avons entendu les pas de Beck s'éloigner et j'ai ri pendant que Christine m'embrassait.

– Professeur sexy, hein ? J'ai haussé les sourcils. Elle roula des yeux.

– Tu ne devrais pas écouter les choses que Beck dit. - Il a souri. « D'ailleurs, tu sais que je suis complètement amoureux de toi, Steven Visser. - Chuchoté cette dernière partie très près de mon oreille.

J'ai regardé Christine pendant quelques secondes avant de lui tirer brutalement l'arrière de la tête et de commencer un b****r intense. Elle savait à quel point j'aimais la façon dont elle prononçait mon nom, me donnait envie de tout envoyer en enfer et de traîner Christine dans la pièce vide la plus proche pour que je puisse la sentir complètement.

– Hé les gars, je suis toujours là ! – Nous avons entendu Tony dire et nous nous sommes séparés en riant.

– Stark, tu as besoin d'une petite amie de toute urgence. – dis-je et Christine hocha la tête.

Tony fronça les sourcils.

– Désolé, mais je n'ai pas besoin d'une petite amie maintenant.

- Eh bien, tu sais, mais sachez que les filles d'art adorent les nerds. – Dit Christine alors que je la serrais dans mes bras par derrière.

Mon ami sourit malicieusement.

– Je le sais, Christine. Ou pensez-vous que les filles que je ramène à la maison sont dues à mon physique incroyable ici ? - Il a souligné son corps mince.

– Hé, ne parle pas à ma copine comme ça, Stark ! Je l'ai grondé et je pouvais sentir le corps de Christine trembler de rire.

Nous étions debout dans le couloir à côté de la porte de la classe et les élèves commençaient à arriver, cependant, il y en avait un seul qui, au lieu de suivre le flux dans la classe, se dirigeait vers la sortie. Ses longs cheveux étaient attachés en un chignon et son sac à dos en bandoulière par une seule sangle.

- Et là. – Mark a salué en passant par nous.

J'avoue que sa présence m'irritait toujours, mais j'arrivais à contrôler mon envie de me jeter sur Mark à chaque fois qu'il osait regarder Christine d'une manière où son intérêt était évident. Nous étions dans la même équipe et je ne pouvais pas faire plus d'erreurs comme le jour où je l'ai blessé, sans parler du fait que se battre avec Mark n'a fait que donner envie à Christine de s'éloigner de moi et je ne donnerais jamais ce goût à ce fils de p**e.

– Tu ne restes pas en cours ? – Tony a demandé. Marc a ri.

– Hé capitaine, nous avons un entraînement de basket-ball maintenant. - Dit avec les sourcils levés.

Tony hocha la tête et regarda la montre à son poignet.

- À droite. Nous avons deux minutes, Visser. J'ai regardé Christine.

– Je viendrai te chercher au dortoir ? – Je viens de demander à confirmer. Christine passait plus de temps chez moi que dans sa chambre.

Elle hocha la tête et se mit sur la pointe des pieds pour me donner un rapide bisou.

– Tu sais que je le sais.

– Salut Christine ? – dit Mark, attirant l'attention de la fille. « J'espère que cela ne vous dérange pas si je peux emprunter vos notes du cours d'aujourd'hui plus tard, n'est-ce pas ?

'Bien sûr que non, Mark…' Christine sourit avec sympathie. Marc hocha la tête.

– D'accord, je t'enverrai un message f*******: plus tard. - Il a dit et il a tourné son regard vers moi.

Il attendait que je panique ou que je fasse quelque chose de stupide, j'en étais sûr, et au fond de moi c'était ce que je voulais vraiment faire, mais à la place j'ai juste souri. Va te faire foutre, Mark, pensai-je en me retournant.

- À plus tard bébé. – dis-je en me tournant vers Christine. Elle acquiesça.

- C'est d'accord? - Il a demandé pour que je sois le seul à pouvoir l'entendre. J'ai hoché la tête.

– Pourquoi ne le serais-je pas ? - J'ai froncé les sourcils. - Je te fais confiance. - J'ai parlé avant de l'embrasser rapidement.

Elle m'a souri et a dit au revoir à tout le monde avant d'entrer dans la pièce. J'ai regardé les gars devant moi, le visage surpris de Mark m'a donné envie de rire et j'ai réalisé que Tony se retenait de faire de même. J'ai commencé à marcher vers la sortie.

– Tu ne viens pas ? Nous avons de la formation maintenant, meuniers ! – dis-je à voix haute alors que j'étais à une distance considérable.

Christine

Le cours s'est terminé si vite que je n'ai même pas senti le temps passer. Oliver souriait en disant au revoir aux étudiants et en leur tendant le papier avec les noms des livres que nous aurions besoin d'étudier. Plus de livres...

– Voilà, Christine. Il me tendit le drap et me regarda dans les yeux.

– Merci, Oliver… Je veux dire, professeur. – J'ai essayé de paraître formel car il y avait encore des étudiants dans la salle.

Oliver et moi venons de parler des matières en cours de philosophie et de mes notes, même si j'avais ce désir contenu d'en savoir un peu plus sur lui, j'ai pensé qu'il ne serait pas approprié de programmer un café ou autre pour deux raisons : la première s'appelle Steven Visser, le jaloux et le second s'appelle la relation élève-professeur strictement didactique. Mais son numéro était toujours gravé sur l'une des feuilles perdues dans mon tiroir.

– Seul Oliver, « professeur », me donne encore l'impression d'être extrêmement vieux. – J'ai laissé échapper un petit rire et j'ai hoché la tête en lui souriant.

Ce n'était plus inconfortable et honteux de le regarder. Maintenant qu'Oliver appliquait deux sujets par semaine, sa présence était plus fréquente, ce qui me familiarisait davantage avec son visage. Les lundis avec la philosophie de l'art et les mercredis avec la philosophie contemporaine.

– A lundi, Oliver. - Dit-il en quittant la pièce.

Dès que je suis entré dans ma chambre, j'ai senti une odeur étrange, mais ce n'était pas l'odeur habituelle de m*******a.

– Juliana, quelle est cette odeur ? – J'ai demandé à mon colocataire qui était assis sur le lit en train de lire un livre avec le titre « Spiritual Elevation » peint en bleu sur la couverture.

– Encens. – Dit-elle lentement. – Du tournesol.

- Mais quoi? - L'odeur m'a fait éternuer et je me suis sentie étouffée.

J'ouvris la fenêtre de la chambre et souhaitai un peu de brise. Mon Dieu, je dois tout supporter.

- Je pars.

Emportez cette odeur avec vous, parce que putain...

– D'accord, tu rentres tard ? – J'ai demandé, parce que Steven viendrait ici et je ne voulais pas qu'elle nous surprenne en train de faire l'amour. Encore.

– Je ne reviens pas aujourd'hui. – dit-elle en souriant sans montrer les dents. – Je vais dormir sur la plage avec des amis… – Je n'ai pas été surpris. - Savez-vous si Beck est dans la pièce ? Je voulais b****r avant d'y aller.

Beck et Juliana ont poussé cette relation décontractée et décontractée à un stade que je ne pouvais pas définir. Elles sont passées des trios au sexe lesbien ouvert et routinier. J'avoue que c'était difficile de s'y habituer, car chaque fois que nous étions tous les trois dans la même pièce, Juliana et Beck étaient littéralement dans une g***e. Les deux étaient attirés l'un par l'autre et maintenaient maintenant une amitié colorée. Et j'ai commencé à m'enfuir vers la maison de Steven, en faisant ma deuxième chambre, alors je les laisse tranquilles. Au moins, cela n'a pas du tout affecté notre amitié et c'est ce qui comptait.

- Eh bien, - J'ai essayé de dissimuler à quel point j'étais embarrassé à propos de ce sujet. - Je le pense.

- Cela coûte. – dit Juliana en fermant la porte derrière elle.