Jeune

Chapitre 39

Christine

Je savais que je n'aurais pas dû boire autant, maintenant c'est difficile de dépasser tous ces gens sans tomber sur quelqu'un. Penser à la façon dont Steven m'avait menti me mettait extrêmement en colère. J'ai demandé tellement de fois, si la première fois qu'il m'avait déjà dit la vérité, je ne serais pas aussi énervé que maintenant. Pousser le garçon exprès ? Je ne peux pas supporter de savoir que mon petit ami ne peut pas contrôler sa f****e jalousie. J'ai toutes les raisons de frapper chaque g***e qui lui envoie un texto, l'appelle et a le cran de lui parler, je ne l'ai jamais fait, car avec un mec célibataire qui est juste gentil avec moi, il doit le faire. Oui, c'est des conneries...

– Hé, regarde où tu marches. – Je suis tombé accidentellement sur Mark alors que j'errais dans mes pensées. – Je pense que c'est un truc de couple, non ? Bouge-moi contre moi. - Il a souri.

- Oh je suis désolé. – J'ai parlé avec difficulté. - C'était un accident. - J'ai essayé de ne pas avoir l'air aussi ivre que je l'étais.

– Détendez-vous, Christine. Il s'est tourné vers moi en boitant un peu. – Fais juste attention à mon pied, ça fait un peu mal. Elle a attaché les longues mèches de cheveux en un chignon sur le dessus de sa tête.

– Je suis désolé pour ça aussi. – J'ai montré le pied foulé. – Steven était très… – J'ai essayé de ne pas dire « idiot… » – Imprudent.

– Je sais que ce n'était pas exprès. Il se gratta le bras et détourna le regard. J'étais sûr que même lui savait que c'était fait exprès. - Voulez-vous quelque chose à boire?

– Je pense que j'en ai trop mangé. – dis-je en riant doucement. – Et je suis en route.

– Mais la fête vient à peine de commencer, je ne peux pas croire que Steven t'emmènera de si tôt. – Mark fit un pas en avant, s'approchant un peu plus de moi.

– En fait, j'y vais seul, Steven restera. – dis-je puis pris une grande inspiration pour ne pas tout balancer sur Mark. – La fête est finie pour moi. Je me mordis la lèvre inférieure et haussai les épaules.

– Vous ne vous amusez pas ? Je peux te ramener à la maison si tu veux. – Mark a légèrement touché mon épaule. Autant je voulais que quelqu'un me ramène à la maison, ce quelqu'un ne pourrait jamais être Mark. Même si j'étais aveuglément énervé contre Steven, lui faire ça serait nul et finirait par lui donner toutes les raisons dont il avait besoin pour combattre Mark. Et je n'étais pas assez ivre pour faire ça sans réfléchir.

– Pas besoin, Marc. – dis-je en souriant. – Tu as une entorse au pied… – J'ai ri un peu secoué par l'alcool.

– Je ne te laisserai pas rentrer seul à l'aube. - Mark a froncé les sourcils.

– Écoute, je suis désolé. Mais nous savons que ce n'est pas une bonne idée. – J'ai parlé sincèrement. - Merci quand même.

– Alors laisse-moi t'acheter un Uber ? – Mark a pris le téléphone portable et j'ai ri un peu trop fort.

- Pas! – dis-je en secouant la tête et il rit de mon euphorie. - Ce n'est pas nécessaire...

Sans le vouloir j'ai eu la malchance de regarder Steven danser à côté d'une rousse, elle lui jetait des regards méchants et voyant même sa réticence, à chaque fois qu'elle lui collait le cul il lançait des regards discrets. Je parie qu'il le fait exprès. Victor a aussi dansé à côté de lui, mais le regarder comme ça avec toutes ces salopes autour de lui qui le regardaient comme s'il était un morceau de viande me rendait haineux. La rousse a remonté un peu plus sa robe et ses fesses sont presque apparues, j'ai pensé que c'était la goutte d'eau, Steven est peut-être le plus fils de p**e, mais s'il regarde, je vais le frapper au visage.

– … Et tu peux venir avec nous. – Mark disait quelque chose auquel je ne faisais pas attention.

- Lequel? – demandai-je sans quitter des yeux Steven, il n'avait toujours pas regardé même si elle se tenait le cul dans sa direction. Bon garçon.

– J'irai bientôt avec des amis, tu peux venir avec nous. – Répéta Mark, mais avant que je puisse répondre, j'ai vu le roux se diriger vers Steven et mon sang m'est monté à la tête.

- Ce n'est pas nécessaire. Nous parlons plus tard. – J'ai dit à Mark sans le regarder.

J'ai marché en tapant du pied jusqu'à l'endroit où ils se trouvaient et Steven a essayé de s'éloigner alors qu'elle lui disait quelque chose. Je m'arrêtai derrière elle et Victor me lança un regard amusé. Elle n'a pas remarqué ma présence, alors j'ai poussé son épaule assez fort.

- Hey! – La rouquine a crié puis m'a regardé en s'embarrassant, je pense qu'elle savait déjà qui j'étais.

– Excusez-moi, petite fleur ? – J'ai parlé sans rire et en haussant les sourcils.

Elle m'a donné passage et j'ai tiré Steven par le col de sa chemise et l'ai embrassé avec ferveur. Nos langues participant à un b****r rapide et intense, il attrapa mes fesses à deux mains et serra fort. J'ai apporté ma main à l'arrière de sa tête et l'ai grattée légèrement. J'ai seulement arrêté d'embrasser après avoir été sûr qu'elle était partie.

- Cela ne veut pas dire que je suis d'accord avec toi. – dis-je en regardant dans les yeux de Steven. – Je veux juste qu'aucune s****e ne te drague.

- C'est exactement ce que je pense, Christine. Je ne veux pas que Mark te drague aussi. – dit-il en essayant de se justifier.

– Steven, je peux même comprendre ta jalousie, mais rien ne justifie ce que tu as fait. - Je lui ai dit. – Tu m'as vu pousser cette g***e ou lui donner un coup de poing au visage ? – Même si je le voulais, je ne l'ai pas fait. – Non, je suis juste venu te montrer que tu es à moi.

Steven prit une profonde inspiration et baissa les yeux.

— Mais je ne suis pas comme toi, Christine. Je ne sais pas comment me contrôler.

– Eh bien, essaie d'apprendre. – Je le pensais vraiment pour lui. – Je pars, si tu veux rester, reste, mais souviens-toi que je ne suis pas là pour éloigner toutes ces putes de toi et si j'apprends… – Il ne m'a pas laissé finir, il m'a tiré par la taille et m'embrassa à nouveau.

Cela rend difficile de discuter avec lui. J'ai essayé de m'éloigner, mais Steven m'a tenue contre lui et j'ai finalement cédé. Nos langues se sont rencontrées et contrairement à l'autre b****r, celui-ci était plus lent et plus calme.

- Pardonne-moi, je vais essayer d'être mieux pour toi. – Dit-il en collant nos fronts.

- Steven...

- Vous avez raison. – Il a dit et il a embrassé ma bouche rapidement en tenant mes joues.

– Je… – Je n'avais rien d'autre à dire, alors je l'ai embrassé en retour. Entendre que Steven était prêt à changer d'humeur pour moi était quelque chose d'unique. Je ne pouvais que tomber encore plus amoureuse de lui.

Victor

Après le passage de Christine devant moi, j'étais à peu près sûr que Steven n'avait pas fait une bonne chose, mais je n'avais rien à voir avec eux deux et pour le moment, mon corps ne demandait que quelques verres d'alcool supplémentaires.

– Tu ne bois plus ? demanda Stassie en tendant la main avec un verre plein.

– Merci, Stassie. – Je souris à la blonde et pris le verre.

Joey était probablement la personne la plus ivre de la fête et cela lui a même permis de se faire des amis dont le lendemain il ne se souviendrait même pas du visage, le garçon était la personne la plus gentille que le campus ait jamais rencontrée et je ne pouvais que rire de mon ami. Une chanson avec un rythme entraînant a commencé à jouer et cela semblait être sa préférée, dès qu'il a identifié le rythme dans les premières secondes, il a incorporé le chanteur lui-même et a commencé la performance au milieu de la foule. C'était cool parce que tout le monde l'encourageait à chanter plus et Joey s'amusait peu importe le nombre de caméras pointées sur lui.

– Je reviens tout de suite, Victor. – annonça Stassie avant de prendre ses distances avec moi.

J'ai laissé mon corps bouger au rythme de la chanson et à la fin, Joey s'est à nouveau approché de moi, mais cette fois il avait deux filles pour compagnie. Une chanson avec une touche latine a commencé à jouer, Joey a dansé maladroitement avec l'une des filles tandis que la brune aux cheveux légèrement bouclés à la fin me regardait, attendant que je bouge au rythme de cette chanson.

– Ah, allez ! Ne veux-tu pas danser avec moi ? – Elle a ri en croisant les bras.

– J'en avais vraiment envie, mais je ne sais pas danser sur ce genre de musique. - J'ai haussé les épaules.

– Allez, Victor Visser, abandonne-toi au rythme et ton corps fait le reste. – Il s'est approché de moi.

Elle a commencé à bouger ses hanches d'un côté à l'autre selon le joli rythme que portent les chansons latines et quand je me suis rendu compte, je faisais de même. Nous nous sommes rapprochés et maintenant nous dansions avec une connexion que quiconque les verrait de loin dirait que nous nous connaissions depuis longtemps. La brune m'a tourné le dos et j'ai placé mes mains sur sa taille, nous avons gardé nos corps ensemble pendant que nous nous balancions et restons ainsi jusqu'à ce que la chanson se termine pratiquement.

– Tu vois, j'ai dit que c'était juste une question de capitulation. – Dit-elle en s'éloignant de moi.

– Ouais, ce n'est pas si difficile. – Je me suis gratté la nuque un peu timidement.

J'avais bandé par une simple danse et il était impossible qu'elle ne l'ait pas remarqué. La fille était tellement belle et la façon dont nous dansions avait suffi à susciter un certain désir pour elle, mais je savais que je ne pouvais pas le faire là devant tout le monde puisque j'étais le "petit-ami" de Stassie mais rien ne m'empêchait de l'inviter la fille chez moi.

- Alors... je m'appelle Victor, mais tu le sais déjà. – Je lui ai tendu la main.

– Karla. Il a touché ma main et a gardé ses yeux fixés sur les miens.

– Ce fut un plaisir de vous rencontrer, Karla. - Le sourire.

– Ça m'a fait plaisir, Victor. - Il m'a fait un clin d'œil. – Nous avons quelques cours ensemble, mais Joey ne nous a jamais présenté. Elle lui jeta un coup d'œil.

– Hé, si tu voulais rencontrer mon ami, tu devrais aller lui parler. Joey leva les yeux au ciel et s'éloigna de nous.

– Ouais, il a raison, Karla. – J'ai haussé les épaules en souriant.

– Eh bien, maintenant nous y sommes. Elle fit un geste de la main. – Mais maintenant que nous sommes « seuls »… – Il a fait les citations avec ses mains. – Tu ne penses pas que ta copine pensera que c'est mal ?

Si elle était ma petite amie, je le ferais peut-être.

– En fait, je ne pense pas. - J'ai humidifié mes lèvres. – Eh bien, qu'est-ce que tu penses de te promener ?

- Super, j'en ai marre de ces gens bourrés qui me draguent. - Il a levé les yeux au ciel.

– Alors, sortons d'ici. Peux-tu attendre un peu que je te prévienne que je pars ? - Elle acquiesça.

– D'accord, je serai là à attendre. - Il a parlé avant que je commence à m'éloigner.

J'ai commencé à marcher à travers la foule et j'ai trouvé Stassie et Ashley debout près de la table de beer pong.

– Stassie. – Je me suis approché d'elle et elle a souri en montrant toutes ses dents.

- Tu me manques déjà? - J'ai ri.

'Peut-être… Mais ce n'est pas pour me tuer que je suis venu te chercher, je vais me promener avec Karla et…' Son sourire s'estompa en même temps.

– Karla ? Elle arqua les sourcils.

« Oui, ami de Joey qui va en classe, j'ai mangé… » Elle m'a interrompu.

– Je sais qui est cette fille, Victor. Va là-bas. Elle haussa les épaules et se tourna vers la table. – Mon tour arrive, je dors chez Ash aujourd'hui.

– Si vous avez besoin que je vienne vous chercher, appelez-moi et je viendrai. Stassie hocha la tête, mais ne se tourna plus vers moi.

Je suis retourné là où j'avais laissé la fille plus tôt et nous avons quitté la fraternité vers ma maison.

– Tu as dit à ta copine que tu quittais la fête avec une fille ? – Demanda-t-elle curieusement, brisant le silence.

– Ouais – J'ai haussé les épaules.

– Elle s'en fichait ? - J'ai secoué ma tête. – Wow, c'est ce que j'appelle la confiance.

– En fait, ce n'est pas la confiance qui maintient notre relation. – J'ai ri.

- Comme ça? - M'a regardé.

Nous nous sommes arrêtés de marcher et nous nous sommes assis sur l'un des bancs en bois que nous avons trouvés en chemin.

- Eh bien, nous ne sommes pas un vrai couple. Nous sommes juste de bons amis. –

J'ai regardé Karla qui avait une expression confuse.

- Comme ça? Je pensais à vous deux. J'ai hoché la tête.

- C'est l'intention, que tout le monde pense que nous sommes un couple. Cela évite quelques problèmes à Stassie, et j'avoue que ce n'est pas mal d'être son petit-ami. – Je l'ai admis.

– Wow, alors j'ai perdu beaucoup de temps à cause d'un mensonge. – Karla a dit avec impatience maintenant.

- Euh? - Je me suis confus.

« Eh bien, depuis que tu es entré dans la théorie musicale, je voulais te parler, mais ça fait un moment et tout le monde sait que tu sors avec Stassie. J'ai pensé qu'ils pourraient penser du mal de moi car tout dans ce collège semble être une nouvelle extrêmement importante. - Il haussa les épaules.

– Ouais, rien ne passe inaperçu par ici. - J'ai été d'accord. «Mais même si je sortais avec Stassie, je ne vois pas de problème à avoir d'autres amies. Ashley est mon amie.

- Ashley fait partie du même groupe d'amitié que vous, elle est amie avec Stassie et c'est pourquoi vous pouvez être amis sans que personne n'invente des choses sur vous deux. - Il soupira. «Croyez-moi, tout faux pas que vous faites vous transforme en g***e du campus.

– Ouais, j'ai compris. – Je me suis souvenu de Christine et des choses qui s'étaient déjà passées.

Nous sommes restés un peu plus longtemps à discuter et quand j'ai réalisé que nous nous embrassions, j'ai su qu'à tout moment quelqu'un pouvait passer et le photographier et le lendemain la célébrité de Stassie ne serait pas la meilleure.

– Hé, tu veux rentrer à la maison ? Voici un peu… – J'ai commencé, mais elle a simplement hoché la tête et m'a pris la main.

Nous sommes arrivés à la maison en quelques minutes et j'ai ouvert la porte pour que la fille puisse entrer, je l'ai franchie et l'ai fermée derrière moi et au même moment Karla a sauté sur mes genoux en me faisant la saisir par la taille. Son b****r était chaud, sa langue dominait la mienne, et je n'aimais pas perdre le contrôle avec quelqu'un comme ça. J'ai pris le contrôle du b****r et j'ai posé son corps sur le canapé, où je l'ai baisé jusqu'à ce que nous n'en puissions plus et que le soleil commence à envahir la maison.

J'étais allongé sur le sol du salon en sous-vêtements pendant que Karla essayait de normaliser sa respiration alors qu'elle s'asseyait sur le canapé, nous avons entendu le bruit de la porte et ses yeux se sont agrandis.

– Vous ne devriez pas être ici. La voix étranglée de Stassie résonna dans la pièce.

– Juste un peu et je m'en vais. – C'était au tour de quelqu'un avec la voix que je connaissais de parler.

Je me suis assis par terre pour voir la porte et j'ai regardé la fille trébucher sur ses pieds quand une main l'a attrapée avant qu'elle ne tombe. Le corps de Jason s'emboîta derrière celui de Stassie et mon sang bouillant instantanément, je me levai et repoussai Jason loin d'elle.

- Que faites-vous ici? – J'ai demandé en tenant Stassie autour de la taille pour qu'elle ne tombe pas.

– Bonjour, Visser. Je suis juste venu ramener ta copine à la maison... Tu sais, elle était triste et avait besoin d'une épaule sur laquelle s'appuyer. – Il a souri et je voulais lui casser toutes les dents.

– Sortez d'ici maintenant. – J'ai pointé du doigt la maison.

– Hé, je ne pars que si l'hôtesse me demande d'y aller. Peut-être que tu ne le fais pas et qu'elle a besoin de moi pour tuer ses envies.

Jason ne pouvait que me tester, était-ce une petite blague de lui en collaboration avec Steven? Ne pouvait être que.

– Tu vas bien t'amuser, Victor. Laisse-moi. - Stassie m'a poussé à lâcher prise.

– Allez Jason, on monte. On dirait que nous interrompons quelque chose.

J'ai regardé Stassie avec incrédulité. Jason est passé devant moi et l'a aidée à monter les escaliers. Je voulais lui donner une fessée pour avoir profité d'une fille ivre. Je passai une main dans mon visage et mes cheveux et secouai la tête, je n'allais pas laisser ça arriver.

- Je reviens tout de suite. – J'ai dit à Karla qui me regardait un peu maladroitement.

Je suis monté rapidement à l'étage et j'ai ouvert la porte pour trouver Jason allongé sur Stassie sur le lit, j'ai retiré sa chemise.

« Allez-vous en, Jason, avant… » Il m'a coupé la parole.

– Avant quoi, Victor ? - Il a ri en secouant la tête. 'Ne pense pas juste parce que tu es le petit frère de Steven que je t'épargnerais.

– Regardez son état ! Veux-tu vraiment l'emmener au lit comme ça ? – J'ai pointé du doigt Stassie.

– Dégage de mon chemin, Victor. - Jason m'a poussé.

– Stassie, regarde-toi. Vas-tu vraiment b****r ce mec ? – J'ai demandé en me tournant vers elle.

— Il n'y a pas que toi qui peux t'amuser avec ces salopes. – Stassie a dit sérieusement.

Est-ce que ce qu'elle faisait pour me taquiner ? Était-elle jalouse ?

– D'accord, tu veux le b****r ? Super, mais je ne reste pas ici pour voir ça. – J'ai fait un geste avec mes mains.

– Il est tard, Visser. - Jason a parlé un peu bas.

– Prenez votre plaisir avec vous. – dit Stassie. J'ai secoué la tête et j'ai claqué la porte.

– Hé, tout va bien ? – Karla m'a demandé dès que je suis arrivé au premier étage.

– Ouais – J'ai limité ma réponse.

'Je crois que je pars...' Il se leva et commença à ramasser ses vêtements.

– Tu ne veux pas sortir prendre un café ? - J'ai demandé.

Elle n'était pas responsable de mon stress matinal avec le connard Jason, et quel genre de connard serais-je de laisser la fille s'en aller seule ? Nous nous sommes habillés et je l'ai emmenée à la cafétéria près du campus, nous avons mangé et sur le chemin du retour je l'ai déposée devant le bâtiment où se trouvait la chambre de Christine. Je ne voulais pas retourner chez Stassie et la retrouver avec Jason, alors j'ai décidé d'aller dans mon ancienne maison pendant un moment. Jason est arrivé et je n'ai même pas regardé son visage, je suis juste retourné à la maison et quand je suis arrivé, j'ai trouvé Stassie allongée sur le lit, dos à la porte.

– Tu n'as pas à me regarder de là. La maison est aussi à toi. – Dit-elle en se tournant vers moi.

- Est-ce que ça va? – demandai-je en m'approchant du lit.

- Ma tête éclate. - Parle en massant sa tempe.

– Va prendre des médicaments. Stassie hocha la tête. 'Je suis désolée pour tout à l'heure… Je n'ai pas à me mêler de ta vie, c'est juste…' Elle m'interrompit.

– Tu tiens à moi, Victor. Je sais que. - Il a souri sans montrer ses dents.

– J'ai dérangé la nuit avec ton petit ami ?

« Non. » J'ai haussé les épaules.

- Ah c'est bien. – Elle s'est retournée dans son lit, me tournant le dos.

– Pourquoi as-tu choisi Jason ? Il est ami avec mon frère. – dis-je en regardant le plafond.

– Je ne sais pas, pourquoi as-tu choisi la s****e ? - Il a demandé avec une certaine colère dans sa voix.

– Je n'ai choisi personne, nous sommes juste sortis pour discuter.

– Super conversation, toi seulement en sous-vêtements et elle en sous-vêtements aussi, nom de Dieu, Victor. – Il s'est assis sur le lit. – Pensez-vous que je ne savais pas que cela allait arriver ? - Il a levé les yeux au ciel.

– Hé, je voulais être avec elle et je ne le nierai pas. Pas nécessairement avoir des relations sexuelles, mais je savais que si je restais à la fête et restais avec elle, la célébrité que tu obtiendrais aujourd'hui ne serait pas cool du tout. - J'ai expliqué.

– Oh, comme c'est gentil de ta part, Victor a amené une fille chez nous juste pour qu'il ne me donne pas une mauvaise réputation. J'ai seulement amené Jason ici pour ça aussi. Oups, non ! Je voulais coucher avec quelqu'un, mais je savais que tu étais trop occupé. Épargnez-moi, si je voulais coucher avec elle, je n'y suis pour rien, après tout c'est sa vie. – Elle évitait de me regarder.    

– Ouais, ma vie et je suis célibataire. - Je pris une profonde inspiration.

– C'est Victor, tu es célibataire. - Il secoua la tête, libérant l'air avec une certaine force.

- On n'a rien, donc on peut b****r qui on veut sans rancune... Maintenant excusez-moi, je veux dormir. - Il est retourné se coucher et se couvrir.

Je suis sorti du lit et j'ai quitté la chambre, je suis allé dans le salon et j'ai fini par m'endormir sur le canapé. Stassie était injuste avec moi, nous n'avions rien de grave et je n'avais rien fait de mal. Et plus tôt, j'avais failli me battre avec Jason pour son propre bien. Notre petite dispute avait été ridicule, mais je n'étais pas d'humeur à revenir en arrière et à dire quoi que ce soit.