– Du reste, continua Mme de Cambremer, j’ai horreur des couchers de soleil, c’est romantique, c’est opéra. C’est pour cela que je déteste la maison de ma belle-mère, avec ses plantes du Midi. Vous verrez, ça a l’air d’un parc de Monte-Carlo. C’est pour cela que j’aime mieux votre rive. C’est plus triste, plus sincère ; il y a un petit chemin d’où on ne voit pas la mer. Les jours de pluie, il n’y a que de la boue, c’est tout un monde. C’est comme à Venise, je déteste le Grand Canal et je ne connais rien de touchant comme les petites ruelles. Du reste c’est une question d’ambiance. – Mais, lui dis-je, sentant que la seule manière de réhabiliter Poussin aux yeux de Mme de Cambremer c’était d’apprendre à celle-ci qu’il était redevenu à la mode, M. Degas assure qu’il ne connaît rien de plus bea