Une fois je vis l’inconnue qu’Albertine avait eu l’air de ne pas reconnaître, juste à un moment où passait la cousine de Bloch. Les yeux de la jeune femme s’étoilèrent, mais on voyait bien qu’elle ne connaissait pas la demoiselle israélite. Elle la voyait pour la première fois, éprouvait un désir, guère de doutes, nullement la même certitude qu’à l’égard d’Albertine, Albertine sur la camaraderie de qui elle avait dû tellement compter que, devant sa froideur, elle avait ressenti la surprise d’un étranger habitué de Paris mais qui ne l’habite pas et qui, étant revenu y passer quelques semaines, à la place du petit théâtre où il avait l’habitude de passer de bonnes soirées, voit qu’on a construit une banque. La cousine de Bloch alla s’asseoir à une table où elle regarda un magazine. Bientôt
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