Mlle Marguerite a murmuré quelques mots qui m’ont échappé, à mon vif regret, je l’avoue, et auxquels sa mère a répondu aussitôt : – Je ne te dis pas le contraire, ma fille ; mais cela n’en est pas moins parfaitement ridicule de la part de Laubépin. Comment veux-tu qu’un monsieur comme ça s’en aille trotter en sabots dans les terres labourées. Je parie que jamais il n’a mis de sabots, cet homme-là. Il ne sait pas même ce que c’est que des sabots. Eh bien ! c’est peut-être un tort que j’ai, ma fille, mais je ne peux pas me figurer un bon intendant sans sabots. Dis-moi, Marguerite, j’y pense, si tu l’accompagnais chez ton grand-père ? Mlle Marguerite est entrée presque aussitôt dans la pièce où je me trouvais. En m’apercevant, elle a paru peu satisfaite. – Pardon, mademoiselle ; mais ce dom