Chapitre 5: Confession

1325 Words
Nicole   Quand je redescends, il est déjà en pleine action. Il n'exagérait pas quand il disait qu'il avait enfoncé la porte. Celle-ci est en lambeau. Mais je vois qu'il y a déjà une porte neuf de près. Comment a t-il fait pour aller aussi vite ? Il lève les yeux vers moi puis regarde les dégâts autour de lui.   _ Ouais je sais. Je n'y suis pas allé de main morte. Mais t'inquiète pas, je vais m'occuper de tout ça... _ Eu... Oui, merci... Désolé de vous... De t'avoir fait peur. _ Faut dire que tu criais très fort. J'ai cru que quelqu'un t'agressait. _ On peut dire que c'était le cas... Mais ce n'était qu'un mauvais rêve. _ Tu sais, quand j'étais p'tit ma mère me disais que lorsque l'ont raconté sont rêve à quelqu'un celui-ci ne se réaliserait pas. _ Mmm, sauf quand ses rêves son le fruit de vos souvenirs...   Je le laisse travailler sur la porte et pars vers la cuisine. Ne lui laissant pas le temps de me répondre. Black-Night et couché sur le meuble du couloir et ne quitte pas des yeux Matt. Je regarde l'heure et réalise qu'il est presque l'heure de passer à table. Je me mets au fourneau et prépare un bon petit repas. Je suppose qu'il va avoir faim après tout ça, ce sera une manier de le remercier d'avoir fait aussi vite pour réparer la porte, même si c'est lui qui en est responsable. J'ai tout ce qu'il me faut pour faire un bon poulet fumé. Le temps que les pommes de terre chauffent, je décortique le poulet, puis coupe les cornichons. Quand les pommes de terre son enfin cuite, je les essore et quand il ont assez refroidis, je mélange le tout en y ajoutant la mayonnaise et un zeste de vinaigre et d'huile...   _ Eu... Matt ? Tu, tu as bientôt fini ? _ À l'instant, tiens. Ça, c’est les nouvelle clés de maison. _ Et ça, qu'est-ce que c'est ? Demandais-je en pointent mon doigt sur une espèce de croix à l'entrée de la maison. _ C'est pour te protéger du mal. Un porte-bonheur... _ Eu... Si tu as faim, j'ai préparé un poulet fumé... _ Avec plaisir, je meurs de faim. Mais tu n'étais pas obligé. _ Je sais, c'est pour te remercier d'avoir fait aussi vite, pour la porte.   Il part de laver les mains au levier pendant que je sors deux assiettes et nous serre. Il vient s'asseoir en face de moi. Je n'ose toujours pas le regarder. Après ce qu'il vient de se passer, je ne sais pas comment me comporter.   _ C'est délicieux... _ Merci, ce n'est pas grand-chose. Une vielle recette que ma appris ma mère. _ Ben, c'est très bon. Tu lui donneras mes compliments. _ Elle n'est plus de se monde depuis bien longtemps... _ Oh ! Je... Désolé, je ne voulais pas... _ C'est pas grave, tu pouvais pas savoir... Encore merci pour la porte.   Si seulement je n'avais pas cette fichue peur, je pourrais trouver ce moment agréable. Je lève les yeux vers lui, et le vois froncer les sourcils, le regard perdu dans le vague.   _ Eu... Est-ce que ça va ? _... Eu, oui. Ça va, je... J'étais ailleurs. Bon, on va la faire cette promenade ? _ Je... Je regrette, mais non. J'ai... Je travaille cette après-midi. _ Ok, je vais y aller dans ce cas...   Il se lève, et se dirige vers la porte, s'arrêtant un instant et se tourne vers moi.   _ Tu sais, tu dis que tu es venu ici pour changer d'air... Mais ce n'est pas en restant enfermé ici entre ses quatre murs, à jonglé entre ta maison et la bibliothèque que ça va changer quelque chose.   Il revient vers moi et lève lentement sa main vers mon visage.   _ Je ne sais pas ce que tu as vécu. En-tout-cas, tu... Je... p****n, je ne sais même pas pourquoi je réagis comme ça, m***e ! Je devrais en avoir rien à foutre et tout ça !! Mais je n'y arrive pas !!!   Il me fait sursauter en haussent la vois, et la peur me gagne à nouveau. Est-ce qu'il va s'énerver à cause de ce refus ?   _ Qu'est-ce que tu m'as fait ! Depuis que tu mets rentré dedans l'autre jour, je n'arrête pas de penser à toi !! Ce n'est pas vrai... !!!   Je ferme les yeux instinctivement, et attends que sa crise passe la peur au ventre... Ma respiration s'accélère et mon cœur bat à la chamade.   _ Ouvre les yeux, je ne vais rien te faire !! p****n, je voudrais bien savoir qui est cette ordure qui t'a mis dans cet état !!!   Lorsqu'il prononce ça, j'ouvre les yeux et les plonge dans les siens. Son regard n'a rien de mauvais, bien au contraire, il est rempli de quiétudes et de bienveillance. Je ne sais pas ce que je dois faire. Si je dois lui en parler ou continué à nié l'évidence. Oublier Mickaël une bonne fois pour toutes et arrêté de refoulé ce que je ressens en voyant Matt...   _ Ne t'en fait pas, j'te ferais plus chier... J'ferais mieux de m'en aller.   Il recule et se dirige vers la porte, près à partir...   _ Il... Il s'appelait Mickaël...   Alors que je prononce, ces quelques mots. Je le vois suspendre son geste et tourner la tête vers moi. Attendant la suite... Je tourne la tête et prépare du café. Voyant ça, il revient vers sur ses pas et attend patiemment que je poursuive. Lui tournant le dos, je poursuis.   _ Les premier temps, il était adorable, doux, gentil... Au fur et à mesure que notre relation devenait sérieuse, il est devenu plus possessif. Plus jaloux, très jaloux. Il fallait que tout soit parfait... Un jour, mon père est venu sens prévenir. Et durant sa visite, il m'a demandé pourquoi je venais plus comme avant. Quand il est reparti, Mick m'a accusé d'avoir dit à mon père qu'il ne voulait pas que j'y aille. J'ai dit que c'était faux, mais il m'a frappé. J'ai perdu l'équilibre, et je me suis cogné au coin de la table basse... Je me suis réveillé à l'hôpital. Mick, c'est excusé et je lui ai pardonné. Le calme est revenu pendant un mois, puis il a recommencé, me frappent de plus en plus fort. À chaque fois, il s'excusait, et à chaque fois, je lui pardonnais... _ Pourquoi? Pourquoi tu le laissais avoir une telle emprise sur toi ? _ Je l'aimer... Et lui disait qu'il m'aimait aussi. Il aura fallu qu'il me batte presque à mort pour que je réagisse. Je suis resté dans le coma pendant un mois et... Quand je me suis réveillé, il était là. À attendre. Il s'est excusé à nouveau. Il disait que c'est moi qui l'avais mis dans cet état. Que si, j'arrêté de le mettre en colère exprès. Tout ça ne serait jamais arrivé. Que tout était de ma faute... Mais il s'est quand même excusé... _ Dit moi que tu l'as foutu à la porte, que tu ne lui as pas pardonné !! _ Je ne lui ai rien dit, quand j'ai eu le droit de sortir. Je ne l'ai pas prévenu et je suis parti chercher mes affaires en m'assurant qu'il n'était pas là et je suis parti. Ça aura duré un an et demi. À recevoir des coups, des bleus, des marques et plusieurs cicatrisent... Que je déteste, parce que... Quand je les vois, ça me rappelle que j'ai laissé cet homme me détruire à petit feu…   Je me décide à me tourner vers lui, il ne me quitte pas des yeux. Voilà, c'est la première fois que je me confie à quelqu'un d'autres que l'assistante qui m'a aidé après mon départ. Maintenant, il va me prendre pour une folle. En même temps, il faut être fou pour laisser un homme vous frapper...
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