Charming

Chapitre 4: La Promesse

Nicole

Quelle idiote je suis, j'ai encore fait une bourde. Je suis sûr que ce n'était pas un vieux tee-shirt et qu'il a dit sa juste pour me rassurer.

_ Hey oh, Nickie...

_ Hein ? Vous dissiez quelque chose ?

_ J'te demandais si tu avais du sucre et un peu de lait.

_ Oh, oui bien sûr. Je vous prie de m'excuser.

Je prends ce qu'il faut et le dépose sur la petite table. Il se concentre sur son café et je me demande pourquoi il est là. Black-Night choisi ce moment pour faire son apparition, il saute sur la table, faisant sursauté Monsieur John's. Black-Night s'irise le poil et grogne sur lui.

_ Et bien Black-Night en voilà des manier ?

_ Tu as un chat ?

_ Oui, c'est un Européen. C'est étrange, c'est la première fois qu'il fait ça. D'habitude, il est plus calme.

_ Les chats ont tendance à ne pas nous aimer par ici.

Il se tourne vers mon chat et celui-ci par en courent se cacher. Décidément, ce chat a vraiment un comportement étrange. Et si c'était un signal d'alarme pour me faire comprendre que je devrais faire attention ??

_ Alors, qu'est-ce qui t'as amené ici, à Charming ?

_ Je... Je... J'avais envie de changer de vie. Oublier et tout recommencer.

_ C'est sûr qu'ici, y aura du grand changement. Tu vivais ou avant ?

_ Loin...

_ OK, mais encore ?

_ Je... Je vivais à New York. J'en avais marre du bruit, de la pollutions. J'ai vu cette annonce, j'ai sauté sur l'occasion.

_ Mais, qu'elle annonce ? On a jamais mis une annonce.

_ Bien sûr que si, Attendez…

Je pars dans l'autre pièce et cherche dans mon bureau le journal que j'avais gardé et le lui apporte.

_ Regardez, juste ici.

Je dépose le journal et prends à nouveau mes distances. Je n'aime pas être trop près. Il lève la tête vers moi, en haussent les sourcils.

_ Ben m***e alors. Ça, c'est bizarre. Qui a bien pu passer cette annonce. Peut importe... Et la maison comment tu l'as obtenu ?

_ Je... J'ai rencontré la propriétaire en arrivent. Elle voulait vendre au plus vite et partir. Nous avons rempli les papiers de vente et je l'ai payé. Je ne l'ai pas revu depuis, je suppose qu'elle est partie vivre ailleurs.

_ Marla voulait quitter la ville depuis bien longtemps. Je suppose que c'est elle qui a passé l'annonces. Vu que c'est son poste que t'occupes.

Le silence s'abat dans la pièce, je ne sais pas quoi dire, et je n'ai qu'une envie, c'est qu'il sent aille. Je ne suis pas alaise. Il se lève d'un seul coup, me faisant sursauter au point de m'en faire lâcher ma tasse. Il la rattrape avec agilité et me la tend. Il est trop près... Beaucoup trop près de moi et je commence à avoir de plus en plus peur.

_ Je vais lever ma main, alors n'ais pas peur. Ok ?

Je lui fais signe que oui, et il soulève ma mèche qui cache mon œil droit, mais surtout la cicatrice qui barre mon arcade en deux. Je respire à peine, fermant les yeux. Je me concentre pour ne pas paniquer. Un, deux, trois...

_ Comment t'as eu ça ??

J'ouvre d'un seul coup mes yeux et tombe directement dans ce bleu glacier. J'essaie de parler, mais je ne fait que boucher mes lèvres. Aucun son ne sort. Dit quelque chose vite...

_ Je... Je me suis cogné... Sur une table basse... Je, j'ai... J'avais trébuché à cause... D'un tapis, ma tête, c'est pris le coin de la table...

_ Tu es tombé ? Où on t'a aidé ?

À ses mots, je me ferme immédiatement. Je détourne les yeux et me concentre sur un point derrière lui.

_ Je suis tomber...

Il prend mon poignet et le tourne vers l'intérieur soulevant ma manche. Je cherche à reprendre mon bras, mais il réaffirme sa poigne.

_ Et ça ?

_ Je... Je me suis coupé en cuisinent... Lâchez-moi... Je crois que vous devriez y aller.

_ On me la fait pas à moi. J'espère que tu finiras par te confier. Si tu gardes ça pour toi, ça finira par te ronger, et tu en souffriras encore plus. Par fois, ça fait du bien de parler. Même avec un étranger.

Je lâche un rire lugubre.

_ Parler ? Parler de quoi ? À qui ? À vous ? Je ne vous connais pas, pourquoi vous parlerais-je ? Et puis en quoi cela vous regarde?

_ Parce que vous connaissez quelqu'un d'autre ici, à part moi ?

_ Oui... Non. Écouté Monsieur John's, je ne...

_ Matt.

_ Que, quoi ?

_ Appeler moi Matt, Monsieur John's, c'est mon père. Alors appelle-moi Matt. Et arrête de me vouvoyer. J'n'ai que 25 ans, je ne suis pas assez vieux pour être vouvoyé par une jolie fille d'à peine 20 ou 22 ans.

_ Je... J'en ai 23, et ça n'a rien avoir avec l'âge. C'est une manier de m'être de la distance entre...

_ Entre nous, non merci, je n'en veux pas. J'dirais même que je préfère le contraire.

_ Aller vous en.

_ Fait un effort. Dit-il en s'approchant.

_ S'il vous plaît, partez...

_ Tu peut mieux faire.

_ S'il te plaît... Matt, va t'en.

_ Tu vois quand tu veux. Je vais y aller, mais avant, je voudrais que tu me promettes une chose.

_ Quoi encore, vous... Tu ne peux pas me foutre la paix.

_ J'en ai pas envie. Pour te dire la vérité, je ne sais pas pourquoi, mais j'aime bien être près de toi.

_ Pas moi... S'il te plaît va t'en.

_ Promet moi avant que, qui que ce soit, pour n'importe quelle raison. Tu n'inviteras jamais à entrer un homme ici, surtout si tu vois qu'il reste sur le pas de la porte à attendre un signe de toi. Ni même une femme.

_ Je ne laisse rentré personne ici, encore moins un homme.

_ Tu m'a laisser entrer moi.

_ Tu m'a pas laisser le choix ! Tu es entré d'autorité après que ton ami soit venu !

_ C'est pas mon ami... Promets.

_ Évidemment que je ne fais pas rentrer d'inconnu chez moi, enfin à part quand celui-ci entre sens me demander mon avis.

_ Promet.

_ Je viens de le dire.

_ Non, tu n'as pas promis. Peut importe qui ce soit, si tu vois qu'il attend devant la porte ne l'invite pas.

_ Je te promet de ne pas laisser n'importe qui entrait chez moi, Satisfait ?

_ Oui, mais ne crois pas te débarrasser de moi. Ça te dirait, de visiter la ville cette après-midi ?

_ Non merci.

_ Y a de beaux coins à voir, tu ne sais pas ce que tu loupes.

_ Non merci.

_ Je peut être très têtu moi aussi quand je veux.

_ Pff... Y a quelques jours, tu me menaçais de quitter les lieux. Hier tu me la encore demander et aujourd'hui tu fait tout l'inverse ? Tes pas un peu bipolaires par hasard ?

_ Peut être, j'ne suis pas dans mon état normal quand je suis avec toi... Je passe te prendre à 13 h 30.

Il me laisse comme ça abasourdit par ses paroles. Non, non, non Nickie, ce sont tous les mêmes. Ne tombe pas dans son piège, il est comme LUI... Je n'irais pas. Pas question que je lui obéis. Il se prend pour qui. Je monte dans ma chambre et enlève mes habits de la veille laquelle je m'étais endormi et pars prendre un bain. Je finis par m'assoupir dans celui-ci.

_ Nickie, t'es où!! Il est ou mon repas. Je rentre du boulot et y a rien sur la table !!

_ Je suis désolé, je...

_ T'es qu'une bonne à rien !!! Pauvre cloche.

_ Je suis désolé. Je vais te commander quelque chose...

_ Tu crois que je vais payer pour bouffer chez moi.

Il lève son bras et le coup me fait tomber par terre, me donnant des coups de pied dans le ventre. Il tire sur mes cheveux et me chiffre tellement fort que mon oreille bourdonne.

_ La prochaine fois, je veux que le repas soit sur la table, t'as bien compris !!

_ O, oui.

_ Oui qui?

_ Oui Mickaël.

Il part me laissent sur le sol, je me lève tant bien que mal. Et part vers la salle de bain, j'ai la lèvre coupée, la joue rouge et gonflé. Mon ventre me fait souffrir.

On frappe à la porte et je me réveille en sursaut. Tout ceci fait partie du passé, il ne peut plus me faire de mal.

_ Nickie ? Est-ce que ça va ?

La voix de Matt résonne de l'autre côté de la porte, comment est-il entré ?

_ O, oui... Je vais bien.

Je sors du bain et me niche dans mon gros peignoir. Puis ouvre un peu la porte.

_ Comment vous être entré ?

_ Je t'ai entendu crié, j'ai enfoncé la porte d'entrée. Désolé, j'irais la réparer juste après. Tu es sûr que ça va ?

_ Je... Oui, je... J'ai fait un cauchemar. Mais ça va maintenant.

_ Je vais aller réparé, ta porte.

Je le regard descendre. Et ben, j'ai dû crier vraiment fort, pour qu'il m'entende depuis sa maison. Je m'habille vite fait et le rejoins en bas...