CHAPITRE XV Les manies de Grichine Je passe en « Secunda »L’apparition de Porphyre au gymnase fut une véritable aubaine pour Grichine. À peine mon camarade se fut-il introduit dans la classe et assis sur notre banc, que l’esprit de malice prit possession de l’espiègle. Donnant tous les signes de la plus vive surprise, il ouvrit tout ronds ses petits yeux, et les fixa obstinément sur la grosse face du fils d’Agathon. Cette fixité voulue ne tarda pas à communiquer à son regard quelque chose de vitreux et d’automatique bien capable de dérouter l’objet de cette attention obstinée. Mais Porphyre n’était pas homme à s’inquiéter pour si peu de chose ! Il se mit tout d’abord tranquillement à son aise, carrant ses coudes sur le pupitre, et bien résolu à donner son attention entière à la leçon de