CHAPITRE XIII Ma vocation se dessineMon existence matérielle étant assurée (bien étroitement il est vrai), je n’avais plus à m’inquiéter que de ce qui concernait ma vie de collège, de mes succès (ou du contraire), des places que j’obtenais aux compositions et de l’espoir, qu’il m’était permis de conserver, de pouvoir me maintenir dans la première division. J’aurais été terriblement humilié s’il m’avait fallu redescendre. Je m’imaginais déjà les railleries de Capiton, je voyais la surprise de Serge, lui si travailleur, si décidé à arriver. Ce n’était qu’au prix de grands efforts que je parvenais à suivre la classe. Outre que je savais peu de chose, cette nouvelle vie de travail assidu me causait une impatience, une inquiétude inexprimables. Lorsque, assis à mon pupitre devant M. Golovetch