Chapitre premierLord Nelvil désirait vivement que M. Edgermond jouît de l’entretien de Corinne, qui valait bien ses vers improvisés. Le jour suivant, la même société se rassembla chez elle ; et, pour l’engager à parler, il amena la conversation sur la littérature italienne, et provoqua sa vivacité naturelle, en affirmant que l’Angleterre possédait un plus grand nombre de vrais poètes et de poètes supérieurs, par l’énergie et la sensibilité, à tous ceux dont l’Italie pouvait se vanter. – D’abord, répondit Corinne, les étrangers ne connaissent, pour la plupart, que nos poètes du premier rang, Le Dante, Pétrarque, l’Arioste, Guarini, Le Tasse et Métastase, tandis que nous en avons plusieurs autres, tels que Chiabrera, Guidi, Filicaja, Parini, etc., sans compter Sannazar, Politien, etc. qui o