VII - L’aveu

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VII L’aveu… Puisse alors une voix plaintive À votre cœur parler tout bas D’une flamme ardente et naïve Et que le temps n’éteindra pas, Soit que dans l’orgueil de vos charmes Vous regardiez sans avoir ses larmes Celui qui n’ose vous nommer, Ou soit qu’à vous-même ravie Vous abandonniez votre vie Au douloureux bonheur d’aimer ! E. DESCHAMPS. Ce soir-là une scène d’un autre genre se passait chez Mme de Senhely. Nul ne s’étonna de voir Alain de Penmarc’h quitter le café peu après les gens raisonnables. Il en profita pour se rendre, non pas chez lui comme on le supposait, mais chez la femme qu’il avait outragée involontairement par une fatale méprise et dont le pardon ne l’avait pas encore absous. Depuis le bal de Mme d’Angeron, ses visites avaient été rares, toujours pleines de r

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