Suzanne et Paule se donnaient le bras amicalement au moment où elles retrouvèrent les personnes qui venaient au-devant d’elles. Julien Deval et Christian Crzeski se regardèrent singulièrement à la vue de cette surprenante intimité. On continua la promenade, et ils restèrent tous les deux en arrière. – Je ne savais pas Madame Brülher et Madame Vassier aussi liées, dit Julien le premier ; il paraît qu’elles ont passé toute l’après-midi en tête-à-tête. Je me défie des amitiés féminines. Et vous ? – Aussi un peu, balbutia Christian, attristé de n’avoir pas reçu le regard que Paule ne lui faisait jamais attendre autrefois. – Heureusement pour nous, ces amitiés sont versatiles, poursuivit l’avocat, et il faut si peu de chose pour les changer en haine ! Nous nous entendons à demi-mot, M. Crzes