Chapitre 4

1938 Words
Ma conversation téléphonique ne dure pas très longtemps. Je raccroche et regarde en direction de l'intérieur. Comment vais-je m'y prendre pour lui annoncer que je ne serais pratiquement pas sur Paris cette semaine. Après il ne s'agit que de 4 jours mais rien que d'y penser il me manque déjà. Je prends une profonde respiration et rentre, je préfère ne pas poser mon regard sur mon beau brun sinon je n'aurais jamais le courage de lui dire que je dois partir dimanche. Victor: alors il t'a donné ton emploi du temps? Mekra: son emploi du temps? s'étonne t-il en gloussant Moi: humm oui en faite mon père a beaucoup de travail sur Madrid donc c'est moi qui représente notre famille dans les dîners ou les réceptions Je m'assois à ma place et bois une gorgée de café, à mon avis ils ne doivent pas être habitué à voir une jeune femme de 26 ans se faire commander par son père. Après j'ai toujours vécu ainsi et ce genre de soirée ne me dérange pas, j'organise à peu près les mêmes pour mon association. Ken: on va aller bosser! Moi: on va y aller nous aussi Victor! Victor: quoi? non hors de question que je t'accompagne te transformer en princesse, affirme t-il en faisant la grimace Ken: te tranformer en princesse? demande t-il en fronçant les sourcils Moi: euh oui ce soir j'ai un diner Ken: un diner? Moi: humm oui c'est un dîner qu'ils organisent tous les ans avec tous les héritiers d'une couronne Victor: p****n de merde sœurette il va y avoir... Moi: tu n'es pas obligé de venir! le coupé-je sèchement Mon frère a vraiment le don de me mettre dans une situation embarrassante. Bien évidement qu'il sera là, comme tous les autres prétendants célibataires qui ont voulu me mettre la bague au doigt. Mais il est préférable que Ken ne le sache pas et puis je ne vois pas le problème j'aime Ken les autres serviront juste de décors à ce dîner. Ken: attends il va y avoir qui? Moi: le prince William, réponds-je en souriant Mekra: ah ouais Victor: sa meuf est trop bonne! Moi: Euh Victor... Ken on peut discuter seul à seul s'il te plait? demandé-je timidement Ken: tu me fais flipper princesse Il agrippe ma nuque et me tourne le visage pour que je le regarde dans les yeux. Je sais que mon monde ne lui plait pas et puis il a beaucoup de travail sur Paris, mon père aurait voulu que Ken m'accompagne mais c'est trop tôt. Je préfère éviter cette rencontre le plus longtemps possible. Moi: on peut aller dans ta chambre? Ses yeux brillent, il passe sa langue sur ses lèvres, je crois qu'il pense à autre chose qu'à une simple discussion. Il se lève et me tends la main. Je lui serre sa main et me lève à mon tour. Mekra: j'aimerais te parler moi aussi Moi: qui moi? m'étonné-je Mekra: oui pas le pape, rigole t-il Moi: ah! Mekra: rien de très grave du moins je l'espère Ken fusille Mekra du regard, pourquoi ça n'a pas l'air de lui plaire qu'il veuille me parler. Ma curiosité fait de nouveau son apparition et j'ai presque l'envie de laisser Ken en plan pour d'abord aller discuter avec Mekra. Ken passe son bras autour de ma taille et me rapproche plus près de lui. C'est quoi le problème? Ken: tu lui parleras plus tard! réplique t-il sèchement Il me tire et nous montons les escaliers avant que Mekra est le temps de répondre. On arrive devant sa chambre il ouvre et me fait rentrer. Je regarde un peu partout comme si c'était la première fois que j'y mettais les pieds. C'est toujours autant le bordel, et... Cette boite de préservatif n'a pas bougé, il pourrait la donner ou la jeter ça me rassurerait surement un peu plus. Ken: je comptais la donner à Sneazz, dit-il en attrapant la boite de préservatif Encore une fois il lit dans mes pensées, je n'ose pas répondre et m'assois sur son lit. Ken: j'aurais préféré passer la nuit avec toi Il s'assoit à coté de moi, et tourne mon visage face à lui, puis plaque ses lèvres sur les miennes. Il m'embrasse tendrement, mais pas longtemps, il m'allonge sur le lit et son b****r s'intensifie. Super je suis à nouveau excité il le sait qu'il m'en faut peu pour que je craque. Moi: humm ken on est là pour parler, soufflé-je Ken: c'est ce qu'on est entrain de faire non? Moi: je ne suis pas très sure que c'est de cette manière qu'on communique en général, réponds-je en souriant Ken: et moi j'adore cette manière de communiquer Il m'embrasse à nouveau, sa main se faufile sous ma robe jusqu'à l'un de mes seins qui presse et titille. Je gémis, me cambre, j'oublie tout, et ne ressens que le plaisir qu'il me procure. Ken: je ne veux plus passer une seule nuit sans toi princesse, halète t-il Et mince! J'ouvre les yeux, même si mon corps réclame encore et encore ses caresses , voir plus, mon cerveau est bloqué sur ma discussion avec mon père. Il relève son visage et plonge son regard dans le mien. Pourquoi j'ai cette soudaine envie de pleurer alors que je suis dans les bras de l'homme que j'aime. Ken: c'est quoi le problème? Moi: ce soir le dîner risque de finir très tard Ken: et alors ce n'est pas grave, tu me passe la clé et je t'attends chez toi Moi: oui ça peut se faire mais tu risques de t'ennuyer seul chez moi Ken: attends je rêve où tu es entrain de me faire comprendre que tu n'as plus envie que l'on habite ensemble? demande t-il se mettant à coté de moi Moi: mais non au contraire hier quand tu es parti... Je me tais et avale difficilement ma salive, si je commence à lui dire que j'ai fondu en larmes parce qu'il n'était plus avec moi, il va fuir sans hésitation. Ken: fini hier quand je suis parti? Je m'assois en tailleur sur le lit et tiens ma tête entre mes mains. La franchise, la confiance est censé être la base d'un couple mais voilà avec Ken j'ai toujours la peur de dire ou faire quelque chose qui pourrait lui donner l'envie de me quitter. Ken: plus de secrets, dit-il en me caressant les cheveux Plus de secrets? C'est l'hôpital qui se fou de la charité, il est le premier a avoir des secrets avec mon père. Et puis comment lui expliquer que je n'arrive pas à lui ouvrir mon cœur, à lui dire tout ce que je ressens alors qu'il y a encore un peu plus d'un mois il m'a largué à cause de mon nom. Moi: ce n'est pas évident d'être franche avec toi, dis-je en le regardant dans les yeux Ken: pourquoi? Moi: be la dernière fois que je l'ai été tu m'as quitté, réponds-je d'une voix tremblante Il enlace ses bras autour de moi et enfuie son visage dans le creux de mon cou. Ses gestes me gonflent le cœur, jamais je n'aurais pensé qu'il serait du genre à être aussi tendre. Ken: tu m'as juré que tu ne me quitterai jamais, murmure t-il Moi: toi tu ne m'as jamais fais cette promesse Il se relève et penche mon visage légèrement en arrière pour que je le regarde dans les yeux. Mon dieu je suis complètement folle de cet homme. Ken: je te le promets, me souffle t-il Moi: je t'aime Il dépose un tendre b****r sur mes lèvres avec son petit sourire. Il adore que je lui dise que je l'aime, au Japon il a dû me le lui faire dire des milliers de fois. J'espère qu'un jour il comprendra que moi aussi j'ai besoin qu'il me dise ses mots là. Ken: finis hier soir quand je suis parti, insiste t-il Moi: j'ai... de ne plus être avec toi j'étais triste Ken: je l'ai vu quand je suis parti et pour être franc moi aussi j'étais triste Moi: c'est vrai? Il me fait un "oui" de la tête et m'embrasse tendrement. Je me doute qu'il n'a pas pleuré comme moi mais ça me gonfle le cœur quand même. Ken: bon alors pour ce soir? Moi: viens chez moi Ken: je commencerai à installer quelques affaires chez toi Je regarde autour de moi, ça va peut être lui permettre de faire un peu de rangement. Je souris bêtement en l'imaginant avec un plumeau et... oh non! J'éclate de rire en secouant la tête pour m'enlever cette image de Ken en soubrette. Ken: ma chambre te fait rire? demande t-il en levant un sourcil Moi: en quelques sortes, réponds-je en riant de plus belles Ken: j'adore ton rire, mais là j'ai l'impression que tu te fou de ma gueule Je ris tellement que je n'arrive plus à prononcer un seul mot. Je sens que ça exaspère Ken, et je crois que ça me fait encore plus rire. Il m'attrape par la taille et m'allonge sur le lit. Puis il se mets à califourchon sur moi et commence à me faire des chatouilles un peu partout. J'ai beau me débattre rien à faire il me tiens les poignets et continue, jusqu'à ce que je pleure de rire. J'ai mal au ventre et j'en ai du mal à reprendre mon souffle. Moi: ahhh arrête... je peux plus... Ken: lâche le morceau princesse Moi: laisse moi... il faut que... je parte! Ken: c'est mort je te séquestre ici Il s'allonge sur le dos et m'entraîne avec lui pour que je m'allonge sur lui. Je reprends petit à petit un peu de souffle, jusqu'à ce que sa bouche envahisse la mienne. Moi: il faut vraiment que j'y aille, en plus Mekra veut me parler Ken: il va te dire de faire attention à toi bla, bla, bla Moi: d'ailleurs mon père a une nouvelle lubie je vais finir par croire que tu le contamines, dis-je en me relevant Ses mains empoignent mes fesses et il me mets sur son érection qui ne demande qu'à être libéré. Je me mords la lèvre juste de penser à ce que je pourrais lui faire. Non je n'ai pas le temps. Ken: c'est quoi cette nouvelle lubie? Moi: il veut engager un garde du corps, avoué-je en gloussant Ken: je suis là tu n'as besoin d'un mec qui te colle au cul, réponds t-il sèchement Moi: c'est ce que je lui ai dis mais il est plutot têtu et avec cette histoire de morphine je ne sais pas j'ai l'impression qu'il a vraiment peur c'est quand même bizare alors qu'il m'accuse de me droguer Ken: ton père est chelou après c'est normal qu'il s'inquiète Moi: je croyais que tu devais le convaincre que je ne me drogue pas! Ken: j'ai essayé Moi: c'est tout tu as essayé? Ken: princesse cette discussion commence à me gonfler Moi: ça tombe bien je dois partir Je l'enjambe et me lève du lit. Il pourrait au moins m'embrasser pour me dire au revoir. Ken: c'est juste pour me parler de ton daron que tu m'as amené dans ma chambre? Moi: euh... en faite non mais je te le dirais ce soir je suis vraiment pressé J'ouvre la porte de la chambre, mais il se lève précipitamment et la referme. Je souffle et lève les yeux en l'air, j'aurais préféré lui dire ce soir que je dois partir à Madrid. Ken: dépeche toi! Moi: tu es pénible! Ken: et tu n'as rien vu encore, je peux être pire! Moi: oh mais non! Ken: oh que si!
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