Il courait dans cette allée comme un lièvre, tant la fureur de revoir Sûzel le possédait. C’est lui qui se serait étonné, trois mois avant, s’il avait pu se voir en cet état ! Enfin, apercevant le grand toit de tuiles grises des anabaptistes par-dessus les vergers, il se glissa tout doucement le long des haies, jusqu’auprès de la cour, et là, fort heureusement, il découvrit entre le grand f****r carré et la façade décrépite tapissée de lierre, la voiture du père Christel, ce qui lui gonfla le cœur de satisfaction. « Elle y est ! se dit-il, c’est bon… c’est bon ! Maintenant je la reverrai, coûte que coûte ; il faudrait rester ici trois jours, que cela me serait bien égal ! » Il ne pouvait rassasier ses yeux de voir cette voiture. Tout à coup Mopsel s’élança de l’allée, aboyant comme aboie