V Au diable l’administrationOui, au diable l’administration, les ministres et leurs nièces ! tel fut le résumé des mille et une pensées qui se heurtèrent en tout sens dans ma tête, durant tout le temps que la voiture mit à franchir l’espace qu’il y avait à parcourir entre le maudit Opéra, où je m’étais promis tant de plaisir, où j’en avais eu d’une si étrange façon, et l’hôtel de mademoiselle de Ligny, où probablement, grâce à une scène d’un autre genre, je n’en aurais pas davantage. Peu s’en fallut même qu’en songeant à ce qui m’était arrivé, en prévoyant ce qu’il me restait à éprouver, je ne laissasse cette exclamation s’échapper tout haut, dans un moment où faisant un monologue, je secouais la tête bravement et comme un homme qui a pris son parti avec tout ce qui peut advenir. Tant qu