CHAPITRE IV La paix d’Amiens Bien des femmes se mirent à genoux, bien des âmes de femme s’exhalèrent en sentiments de joie et de reconnaissance, quand, à la chute des feuilles, en 1801, arriva la nouvelle de la conclusion des préliminaires de la paix. Toute l’Angleterre témoigna sa joie le jour par des pavoisements, la nuit par des illuminations. Même dans notre hameau de Friar’s Oak, nous déployâmes avec enthousiasme nos drapeaux, nous mîmes une chandelle à chacune de nos fenêtres et une lanterne transparente, ornée d’un Grand G.R., laissa tomber sa cire au-dessus de la porte de l’auberge. On était las de la guerre, car depuis huit ans, nous avions eu affaire à l’Espagne, à la France, à la Hollande, tour à tour ou réunis. Tout ce que nous avions appris pendant ce temps-là, c’était q