Le Colosse imita ensuite, sans employer d’autres instruments que sa bouche et son nez, le son du cor, de la trompette, du trombone et du cornet à piston. Il exécuta ainsi plusieurs airs du Jeune Henri, musique de Méhul, celui de nos grands compositeurs qui a le plus nui à la tranquillité publique, en fournissant de gaies et faciles fanfares à ces abominables cors de chasse qui, dans l’intérieur des villes, établissent, d’un cabaret à un autre, ou d’un toit à un autre, de si fausses et si assourdissantes conversations. Le Colosse de Rhodes imita également, par le même procédé buccal, le cri du coq, de la poule, du canard, de la perruche et du dindon ; le chant du merle, du rossignol et du serin ; la voix du chien, du chat, de l’ours, du tigre, du bœuf, du mouton, du cheval et de l’âne ; et
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