Chapitre 4

1409 Words
POV Gregory Je regardais la jeune femme devant moi et je ne savais pas ce que je devais en penser, même mon bavard de loup Lex était muet, ce qui était vraiment étrange. Elle était menue, à peine un mètre soixante-quinze, soit un bon vingt centimètres de moins que moi. Elle semblait frêle, mais j’avais remarqué la grâce de ses mouvements ce soir en la regardant travailler dans la cuisine. Ce soir, j’avais mangé une des meilleures assiettes de ma vie et pourtant, ma mère était considérée comme étant une très bonne chef de cuisine. La voir à l’œuvre ce soir faisait presque paraitre le travail de cuisine facile alors que je savais qu’il ne l’était pas. Puis, elle a posé cette question anodine qui m’a fait arrêter le cœur. Elle m’a demandé si elle allait pouvoir dormir dans le lit… Quelle sorte de vie a-t-elle eu? Elle m’avait dit que ce n’était rien, mais je me sentais triste pour elle. Gregory : Comme tu es pour le moment sans meute, si tu décides de rester ici et que tu le veux, tu peux rejoindre ma meute… Elle m’a regardé avec ses grands yeux bleus et m’a fait un petit sourire timide. Pourquoi fallait-il qu’elle soit si belle. Elle avait, des yeux du même bleu qu’un ciel sans nuages cheveux blond presque blanc, de longs cils noirs frangeaient ses yeux, ses lèvres étaient de la couleur des framboises et me donnaient envie de les goûter. Sa poitrine était petite et habituellement, j'aimais mieux les grosses poitrines, mais dans son cas, je me suis surpris à penser qu’elle était parfaite pour mes mains. Sa taille était mince et ses jambes semblaient musclées et fuselées. Son parfum, tant qu’à lui me rappelait l’odeur d’un bon chocolat chaud par une froide nuit d’hivers. J’avais envie de me blottir dans cette odeur. Mais la partie rationnelle de mon esprit ne le voulait pas. J’avais tellement souffert à cause de Claudia. Je pensais que tout allait bien entre nous, sa cérémonie de Luna était prévue et annoncée. Je lui avais acheté un magnifique collier de rubis avec les boucles d’oreille et le bracelet assortie. Nos nuits étaient enivrantes, et Lex et moi étions heureux jusqu’à ce que je ressente la douleur de la trahison du lien. Flashback Tout était fin prête pour accueillir ma Luna dans ses fonctions officielles. J’ai regardé le cadeau que je lui avais acheté en imaginant déjà comment j’allais la prendre avec seulement ses parures sur elle. Bon sens, juste d’y penser, j’étais déjà en érection complète. J’étais accro à cette fille. J’étais assis à mon bureau en train de revoir les accords de paix entre ma meute et les meutes voisines quand j’ai senti une brûlure intense au niveau de mes entrailles. Lex avait gémi en moi que la compagne était avec un autre mâle. C’était impossible, jamais Claudia ne me ferait une chose pareille, elle avait dit m’aimer, ne vouloir que moi. Nous nous étions marqués. Il n’y avait qu’une seule possibilité pour moi, quelqu’un était en train de la prendre de force. J’ai tiré sur le lien pour savoir à quel endroit elle était et j’ai découvert qu’elle était dans notre chambre. Sans perdre un instant, je me suis rapidement dirigé vers nos appartements. À mon approche, j’entendais des soupirs de plaisir et des gémissements. Claudia : S’il te plait, plus vite, plus fort, ouiiiiiii J’ai défoncé la porte pour la voir, chevauchant un loup. Elle hurla de terreur en me voyant et tenta de se couvrir en se dégageant du loup. Claudia : Mais qu’est-ce que tu fous ici bordel! Je l’ai regardé froidement, mon loup présent dans mon regard et je me suis dirigées vers le loup qui me regardait avec suffisance. C’était un guerrier, Jaxon, je crois. Il me fit un sourire narquois Jaxon : Alpha, il semblerait que je sois meilleur que toi pour faire jouir la Luna… Il ne put pas terminer sa phrase car je venais de l’égorger. Claudia cria de terreur et me regarda avec de la haine dans le regard. Claudia : De quel droit oses-tu tuer l’homme que j’aime! Tu vas me le payer! Elle se jeta sur moi, je n’avais pas remarqué qu’elle avait eu le temps de prendre une dague en argent, aussi, lorsque j’ai senti la brûlure de l’argent dans mon flanc, ma colère contre elle a explosé. Je l’ai saisi par le cou et j’ai resserré ma prise sur elle, lui coupant l’arrivée d’air. Claudia : S’il… te… plait… je… voulais… pas… J’ai desserré ma prise lui permettant de respirer légèrement sans toutefois la lâcher Gregory : Explique! Elle toussa et me regarda avec des yeux tristes Claudia : C’était… mon compagnon… choisi… il m’a obligé… à t’accepter… pour te tuer… et prendre ta place… Gregory : Alors, va le rejoindre Je lui ai brisé la nuque me promettant de ne plus jamais accepter d’âme sœur Fin du flashback Mais voilà, cette petite louve était débarquée aujourd’hui et je ne savais pas quoi faire d’elle. Elle semblait avoir déjà beaucoup souffert et je ne voulais pas lui ajouter la douleur du rejet en plus de ce qu’elle avait traversé. Mais je savais aussi que plus j’attendrais, plus la douleur serait grande pour nous deux. Amélia : Tu m’invites vraiment à rejoindre ta meute? J’ai pris le temps de réfléchir avant de répondre Gregory : En mémoire de tes parents, oui. Je ne les ai pas beaucoup connus, car j’étais encore un louveteau moi-même quand le m******e de la meute a eu lieu, mais je me souviens d’eux, ils étaient de bons amis avec mes parents. Elle sembla réfléchir à mes paroles Amélia : Est-ce que tes parents sont encore en vie? Je lui ai fait un doux sourire en pensant à mes parents Gregory : Ma mère est morte l’an dernier, une attaque de renégat. Mon père a pris sa retraite, mais est toujours présent à la maison de la meute. Je suis certain qu’il va vouloir te rencontrer lorsque je vais lui dire que tu es vivante… Je l’ai vu se raidir devant moi, puis, je me suis souvenu de la promesse qu’elle avait fait à sa mère. Gregory : Écoute, juste mon père, il était l’ami de tes parents et ne te fera courir aucun danger, je te le promets Amélia : Il risque de sentir le lien entre nous, que vas-tu lui dire? Gregory : Mon père connait mes réticences à accepter une nouvelle âme sœur, je vais simplement lui dire la vérité, que je ne sais pas quoi faire avec toi… Je l’ai regardé qui observait chaque recoin de l’appartement. J’ai vu qu’elle commençait à être fatigué, aussi, je lui ai souhaité une bonne nuit et je suis parti en lui disant que le quart de travail commençait à treize heures pour elle vu qu’elle était en cuisine. Arrivé à la limite de la meute, j’ai reçu une communication mentale de mon père Papa : Fiston, vient me voir en arrivant, je dois te parler de quelque chose Gregory : Moi aussi papa, j’ai quelque chose à te parler Papa : Parfais, je t’attends dans ton bureau Je suis arrivé à la maison de la meute et je suis monté directement à l’étage de mon bureau. Mon père y était et semblait anxieux. Gregory : Papa, que ce passe-t-il? Papa : L’alpha Karl Brown, de la meute du Soleil Levant à téléphoner. Il y a trois jours, son bêta, son delta, cinq guerriers ont été attaqués sauvagement par une louve sauvage. Il m’a dit que c’était une louve enragée. Imagine, elle a eu le dessus sur son équipe d’élite et les a tous blessés. Tu dois être prudent dans tes déplacements mon garçon, car elle est considérée comme dangereuse! J’ai regardé mon père avec incrédulité. Amélia avait donc dit vraie lorsqu’elle m’avait raconté ses mésaventures avec eux… N’y pouvant plus, j'ai éclaté de rire devant le regard surpris de mon père. Papa : Greg, ne rit pas, il m’a dit qu’elle est incontrôlable et qu’il a eu peur pour sa propre vie et celle de sa Luna. Je me suis dirigé vers mon bar et j’ai versé deux verres de bourbon. J’en ai donné un à mon père et je me suis assis en face de lui. Gregory : Papa, l’histoire est beaucoup plus compliquée que cela en réalité, mais si tu me le permets, je vais te la raconter.
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