XIX Le rendez-vousL’été est passé. Pendant son long séjour au château, la tranquillité de la famille de Coulange n’a pas été troublée. Cependant les craintes de la marquise ne se sont pas dissipées ; elle garde ses appréhensions. Maximilienne aussi a des heures de tristesse et est souvent inquiète : elle n’a pas oublié les paroles menaçantes de la dame inconnue. Notons, en passant, que Jardel a admirablement profité des leçons que lui a données Nicolas ; il est devenu un excellent cavalier. Maintenant, quand il plaira au marquis de faire une promenade à cheval, son fidèle serviteur Firmin pourra le suivre. Il y a deux mois que la famille de Coulange est de retour à Paris. Nous touchons aux derniers jours d’automne. Aucune fête ne sera donnée à l’hôtel de Coulange. La marquise l’a annon