Je N’Arrive Point À L’Oublier

547 Words
Je ne savais pas encore pourquoi le nom de cet homme semait tant de curiosité en moi. Je voulais subitement tout apprendre de lui. Juste par son nom, ma conscience se voyait troublée. Sous cette ambiance, Gérald reprenait la parole, 'Oh... je suis en week-end avec ma chérie et nous rentrerons demain... je pense dans ce cas que toi et moi, on pourrait se voir dans la soirée.' Suivi une nouvelle fois d'un silence. J'en étais un peu dégoûtée de cette discussion qu'ils avaient, car dès mon retour, j'avais trois autres clients à gérer et je n'étais donc clairement pas en mesure d'être sous les souliers de Gérald. D'ailleurs, je lui avais déjà dit que j'allais étudier et être en retrait. Puis, ce dernier continuait, 'il n'y a pas de soucis... ' avant de raccrocher. Et je m'empressais de lui poser, 'que voulait-il ?' 'Pourquoi autant de questions sur l'identité de cet homme ?' Trouvait-il cela étrange. 'Dis-moi la vérité... le connais-tu ?' Et nerveusement, je répondis, 'Non... ' ne sachant pas pourquoi je me sentais aussi embrumée à la mention de ce nom. 'C'est juste que... ' cherchais-je une raison. 'J'avance en âge et je commence à me questionner sur mon futur et me demander quel genre de relation, j'entretiens avec quelqu'un qui est tout le temps sur son téléphone.' Dès lors, il sourit, m'avouant, 'tu es tellement comme ma défunte épouse. Je pense que c'est pour ça que j'ai du mal à me séparer de toi.' Et rien de plus. Notre conversation s'était par conséquent écourtée à ce moment, et les derniers instants ensembles passèrent très vite. Un chauffeur m'avait de ce fait déposé chez moi, où je rentrais, trouvant mon amie, Grâce. Elle se leva du canapé, s'écriant, 'tu es là ! Je te remercie encore.' Tenant des larmes aux yeux. 'Tu as pleuré ?' 'Et toi, je peux voir que ton humeur est exécrable.' Je la fixais ainsi, posant ma valise, avant d'avancer vers le salon, puis de balancer mon corps sur le sofa. 'Expliques moi.' Dit-elle. 'C'est à toi de me dire ce qui s'est passé... ' 'Non... on parle toujours de moi et de ma vie. Or, je ne sais rien de toi.' Et en voyant sa supplication, je révélai, 'un truc curieux a eut lieu... ' 'Comment ça ? Est-ce que tu soupçonnes ton chéri de... ' 'Non... non... non... ' agitais-je les mains. 'Lorsque mon petit ami dormait, il reçut un appel... ' 'Oh non... ' 'Ce n'est pas ça !' M'épuisais-je qu'elle ramène toujours tout à l'infidélité. 'C'est le nom de l'homme qui l'a appelé qui m'intrigue. Je n'arrive pas à oublier cela. J'ai l'impression de le connaître, mais en même temps, je ne suis pas sûr d'avoir rencontré quelqu'un qui porte ce nom.' 'Bizarre... ' 'Je sais... ' 'As-tu demandé à ton chéri qui c'était ?' Je tournais immédiatement les yeux vers le plafond, 'bof... il a peur soi-disant que cet homme m'arrache à lui !' Avant de me lever. 'Que c'est beau l'amour.' Et je me retournais vers elle, voulant dire une chose que je retins finalement par peur de tomber sur une explication de la réelle vie que je menais. Je partais plutôt vers la chambre, me déshabiller afin de mettre une robe de maison.
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