— Avec ou sans vous, je compte bien aller fêter avec Mathilde sa réussite, fit Bruno.
— Ta fille ne voyant que par toi, je vais vous laisser tous les deux, gémit Suzanne.
— Si NOTRE fille ne voit que par moi comme tu dis c’est peut-être parce que je me soucie d’elle depuis sa naissance, répondit Bruno en appuyant bien sur le pronom.
— J’aurais dû avorter, conclut son épouse, amère.
— Nous aurions été tranquilles, lança Jimmy, trop heureux de soutenir sa mère dans sa volonté d’anéantir Mathilde.
La jeune femme sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle avait pourtant l’habitude de ces remarques perfides lancées uniquement dans le but de lui faire mal. Bruno n’insista pas et demanda à Mathilde d’aller se préparer. Il l’emmènerait au restaurant que ça leur fasse plaisir ou pas et l’alte
