Chapitre 12 E tendu sur la paille, je ne parvenais pas à dormir. Je pensais aux événements de la journée, Ce qui m'avait le plus étonné, c'étaient les manières affables de ces gens. J'aurais voulu me joindre à eux mais j'avais peur. Je me souvenais trop bien du trai-tement que les villageois barbares m'avaient fait subir la nuit pré-cédente et je décidai, quelle que fût la conduite que j'aurais à tenir par la suite, de rester tranquillement dans mon abri, à observer les fermiers et à essayer de découvrir mes motifs qui influençaient leurs actions. « Les fermiers se levèrent le matin suivant avec le soleil. La jeune femme mit de l'ordre dans le chalet et prépara la nourriture. Le jeune homme partit après son premier repas. « La routine de cette journée fut identique à celle de la veille.