Ils se moquent,
Pourtant,
Lorsque le pire jubile,
Certains regrettent,
Là où d'autres ne se sentent point coupables.
Coupables des atrocités que leur rire moqueur a cependant causées,
Je ne pourrais accuser la société de ma peine,
Chaque homme doit être responsable de ses pensées avant de prêter serment à ses actes,
Seulement,
J'aurai une question pour vous,
comment pouvez-vous attendre de la compassion venant d'autrui,
Lorsque vous-même êtes fiers de dénigrer le mal d'une âme,
Ah société aveugle et infecte,
Je t'ai détesté, mais je finis toujours par retomber amoureuse de toi,
Les arbres qui verdurent tes yeux font pousser en moi des fleurs,
Les océans qui bercent le vide de mon cœur me font pleurer de joie,
Et le soleil qui brille sur tes lèvres me fait sourire pleinement.
Pleinement pendant un court instant,
Avant que n'arrive la trahison,
Et que le vert dans tes yeux ne me fume et ne m'empoisonne,
Que les océans ne se révoltent et ne me noient,
Puis, que le soleil ne brûle de colère et ne m'incendie.
J'ai entendu une voix qui m'a conseillé d'être fort et d'avoir une maîtrise de soi,
De ne pas exposer son cœur aux pensées des hommes,
Car elles peuvent contaminer notre innocence.
Vivre dans ce monde sans pour autant y être.
C'est cela.
Il faut être fort,
Fort, mais rester compatissant,
Envers ces mêmes êtres qui ont causé ta peine.
Je marcherai donc en observant les bêtes sauvages,
Je me ferai un ami félin que j'appellerai Mr PawPaw,
Puis un chien qui nous sera un ami fidèle,
N'oubliant pas d'aimer les hommes sans attendre d'être aimé en retour.
Car voici le piège,
Attendre une chose qui ne revient pas toujours vers nous.