XIII La fille du divin HerculeMessaline n’est pas toujours à Suburre ou dans les bras de Silius ; on peut se souiller plus encore par l’esprit que par le corps. Les sorciers se frottaient d’une pommade hallucinatoire qui leur donnait des rêves obscènes. Réveillés, ils prétendaient revenir du sabbat. L’imagination suffit à y transporter. Le b****r du bouc se donne aussi avec la pensée ; mais l’impossible, c’est de ne pas le répéter ; l’esprit se colle à l’immonde chose et les évocations de la chair, pas plus que celles de la goétie, ne peuvent être arrêtées. Dans sa contemplation titillante, la princesse se sent envahie et subjuguée par son rêve ; la sueur perle à son front et à ses oreilles devenues rouges, les pendeloques tremblent. Les grands lys honteux ferment leurs corolles et dans