Les ArinzesSIBÉRIE
Je n’ai fait que passer, il n’était déjà plus.
RACINE, Esth., act. III, sc. IX.
J’avais jadis visité la Sibérie, dans un temps où les provinces méridionales de cette vaste contrée offraient aux yeux du voyageur une végétation active et abondante, des villes nombreuses, une population libre et guerrière.
La nation des Arinzes (ou Arinthes) s’élevait au-dessus de toutes les autres dans ces heureux climats, autant par la sagesse de ses législateurs que par l’antiquité de ses institutions. C’était chez les Arinzes qu’était né le culte du chamanisme, existant encore, quoique défiguré, chez plusieurs peuplades, de la Sibérie, et qui, se propageant dans les Indes, à la Chine et au Japon, donna naissance au lamisme et au braminisme qui, à leur tour, virent leurs dogmes empru
