L’enfant du sorcierSUÈDE
Si l’homme arrivait au point de perfection dont on le croit susceptible, ses rapports avec le reste de la nature cesseraient aussitôt.
ARISTOTE, Rhét., liv. 3, ch. I.
Le célèbre nécromancien Maugis laissa une partie de ses secrets à l’un de ses disciples, nommé Sirvax, qui bientôt étonna les écoles astrologiques de Séville et de Tolède, par sa science profonde dans la double magie, et surtout par l’audace de ses tentatives. « Les sciences transcendantes et sublimes que nous nous faisons gloire de cultiver, dit-il un jour aux initiés d’Hermès, renfermés avec lui dans la caverne de Salamanque, n’atteindront jamais le sommet de la colonne lumineuse tant que les sens de l’homme, seuls instruments avec lesquels il puisse analyser et décomposer les objets, ne seront p
