Nous aménagions dans une grande maison où il y avait énormément de chambre, des salles de bain intégré dans chacune et un gros salon en bas ainsi que dans chaque chambre, donc des minis appart.
J'étais en haut, j'avais une chambre spacieuse, un lit supergrand à croire qu'on voulait me consoler. J'avais aussi un grand dressing du coup, je n'avais pas de mal à ranger toutes mes affaires et même un nouveau bureau pour pouvoir travailler tranquillement sans être dérangé. C'était en gros les seuls réconforts qui me remontait le moral.
Le lendemain, je voulais un peu visiter le quartier, afin de connaitre où se trouve la boutique la plus proche, le marché le plus proche et une alimentation c'était primordial celle-ci. Je fis le tour vers 7h il n'y avait pas grand monde dehors, ici les gens se réveillent souvent vers 8h -9h du coup, j'avais toutes les rues pour moi seule, le calme surtout régnait.
Je marchai de bout en bout. Au bout de quelques minutes, je sentais la fatigue dans mes pieds, ainsi, je décidai donc de retourner à la maison. Les aides ménagères commençaient à sortir pour balayer les devantures des maisons et devinez quoi… J’aperçus mon premier coup de foudre. J'en ai eut des coups de foudre, mais celle-ci dépassait les autres de loin. J'avais le cœur qui battait fort et mon corps qui tremblait un peu. Il était jeune, avec les cheveux teintés et il était grand, très grand. Il ne me voyait pas, car toute son attention était portée sur son téléphone. Je ne regardais même plus où je marchais et c'est là que mes pieds cogna un gros caillou, sur le coup, j'avais énormément mal, mais j'ai fait la fille forte et je me suis précipité à la maison sans broncher le visage. Papa était déjà au salon et buvait son thé.
Almamy : ah t'es rentrée ? tu te plais ici?
Cadette : pas mal papa ! pas mal, je me suis faite même une blessure.
Almamy : laisse-moi voir, ça doit faire mal, vas mettre du bétardine dessus.
Cadette : je profite me recoucher pour un moment.
Almamy : ne dort pas, car vers 10h nous devons aller chez ta tante pour une réception.
Encore une de ses fêtes dont je suis sûr que je serais ennuyé du début jusqu'à la fin, déjà que je n'avais aucune envie de faire copain avec tout le monde.
____La réception
On aurait dit que le monde entier y était invité, c'était tellement bondé que j'y voyais à peine clair. Je n'ai pas cherché de midi à quatorze heures, je me suis direct dirigé dans le coin de la pièce pour m'assoir et rester tranquille et vu que je n'avais pas bien dormi, je me suis très vite assoupi.
Je n'ai pas compté combien de temps, j'ai pu dormir, mais quelqu'un vint me réveiller, je me suis réveillé tout énervée.
Cadette : quoi ? qu'est-ce qui se passe ?
Issa : coucou moi, c'est Issa et euh...
Cadette : je m'en fous !! fiche-moi la paix!!
Issa : d'accord mais ta mère te demande, il faut que tu vienne manger avant que sa finisse..
Cadette : vas t'en j'ai dit..
Je n'avais déjà pas envie de venir à cette fête, mais me réveiller d'une sieste me rendais encore plus grincheuse. J'alla donc manger et par la suite disparaitre pour me cacher ailleurs.
La fête continua jusqu'à 15h, chacun commençait à rentrer et la pièce se vidait petit à petit. Je m'étais désormais réfugié en haut de la maison pour fixer l’extérieur, respirer l'air frais et pur.
Issa : je peux me joindre à toi ?
Cadette : non!
Issa : d'accord , ok je te laisse tranquille alors..
Cadette : oui merci.
Pour le coup, je pris un peu pitié. Je n'ai pas vraiment été sympa, ce n'est pas sa faute qu'on a emménagée, mais la faute à mes parents et je devrais vraiment arrêter de me torturer, car ce qui est fait est fait.
Un peu plus tard dans la soirée.
Almamy : cadette! cadette!
Cadette : oui papa, j'arrive.
Almamy : vient, on rentre, et ton petit frère?
Cadette : il dormait dans la chambre, je vais le chercher.
Il se trouve qu'il était dans la chambre de Issa, mon cousin, j'ai profité présenter mes excuses.
Cadette : coucou… Euh, je viens chercher Junior.
Issa : oui vas y..
Cadette : écoute je suis vraiment désolé d'avoir été méchante avec toi tout à l'heure, je suis un peu sur les nerfs depuis notre déménagement soudains ici et je ne sais plus trop ce qui me prend d’être autant énervé contre les autres alors que ce n'est pas leur faute.
Issa : ne t'en fait pas, je comprends, tu avais tes raisons et l'essentiel est que tu le reconnaisses.
Cadette : moi, c'est Cadette et toi Issa, tu t’es présenté tout à l'heure.
Issa: oui exact, alors reprenons sur un bon pied cette fois-ci. On apprendra à se connaitre au fil du temps.
Cadette : aucun soucis, je suis ravi de constater que tu n'es pas du tout rancunier.
Issa : on ne devient pas rancunier devant une si belle dame, ça serait un crime sa.
Cadette : prend mon numéro, on s'écrit.
Issa : je pensais que c'étaient les garçons qui demandaient cela en premier ?
Cadette : tu veux que je change d'avis.
Issa : je te taquine.. aplus tard alors..
Je rejoignis mon père dans la voiture. La journée fut enrichissante étant donné que j'ai réussi à tenir longtemps dans un endroit avec du monde, mais également j'ai pu faire la connaissance d'un cousin. Voyons ce que l'avenir me réserve d'autre, mais en attendant, je devrais penser à maitriser mes émotions et surtout apprendre à mon cœur qu'on ne tombe pas amoureux de tout le monde ça risque de nous attirer des ennuies.
Nous rentrions, je pris une douche et hop au lit pour suivre les actualités sur f*******:, ça fait une journée de connections à rattraper.