CHAPITRE XXI Les jeux olympiquesCe temps de l’éphébie fut sans conteste le plus heureux de ma vie. Athènes était pleine pour nous d’une maternelle indulgence ; de tous côtés, des peintures, des sculptures, des inscriptions rappelaient l’affection que la cité de Pallas accordait à cette aimable et fière jeunesse, son ornement le plus brillant, la fleur et l’espoir de la nation. Nous étions privilégiés en tout ; les lois mêmes édictées contre le luxe des jeunes gens, la défense d’orner, de friser nos cheveux, de nous parer de riches vêtements, n’étaient point observées ; les plus sévères magistrats fermaient les yeux et n’en exigeaient point l’exécution. Vers la fin de ma première année d’éphébie, une stèle fut élevée sur une des places publiques d’Athènes pour remercier les éphèbes du cou
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