Notes Timarque le débauché Le genre de dépravation reproché vertement par Lucien à Timarque – en l’espèce, croit-on, le sophiste Polyeucte – est d’ordre si spécial que la pudicité traditionnelle de la langue française ne nous permet pas d’en parler avec une précision rigoureuse. F.K. Forberg, le savant conservateur de la bibliothèque de Cobourg au commencement du XIXe siècle, pour traiter de façon à peu près définitive des manifestations de l’instinct priapique, de ses raffinements, de ses perversions, voire même de ses cruautés, a dû se servir de la langue qui « dans les mots brave l’honnêteté ». Nous essayerons de renseigner le lecteur légitimement curieux en des termes aussi peu inoffensifs que possible pour la pudeur commune. Timarque est soupçonné de lesbianiser et de phénicianiser